Pseudotropheus cyaneorhabdos

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Pseudotropheus cyaneorhabdos
Description de cette image, également commentée ci-après
Pseudotropheus cyaneorhabdos mâle bleu
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Cichliformes
Famille Cichlidae
Genre Pseudotropheus

Espèce

Pseudotropheus cyaneorhabdos
Bowers et Stauffer, 1997

Synonymes

  • Pseudotropheus cyaneorhabdos (Bowers & Stauffer, 1997)[1]
  • Melanochromis Maingano [2]

Statut de conservation UICN

( CR )
CR A2a+B2ab(v) :
En danger critique

Répartition géographique

Description de cette image, également commentée ci-après
Le lac Malawi seul endroit où réside à l'état sauvage Pseudotropheus cyaneorhabdos

Pseudotropheus cyaneorhabdos (anciennement Melanochromis maingano ou "maingano"[2]) est une espèce de poissons d'eau douce de la famille des cichlidae endémique du lac Malawi[3] en Afrique. Ce cichlidé fait partie des espèces dites "Mbuna" (ou "M'buna") ou poisson brouteurs d'algues du lac Malawi. L'espèce a longtemps été nommée dans le genre Melanochromis sous le nom de Melanochromis cyaneorhabdos.

Taille[modifier | modifier le code]

Cette espèce mesure adulte une taille maximale avoisinant les 7,5 centimètres[4]. Selon Aquabase[5] environ 10 centimètres pour le mâle et 10 centimètres pour la femelle[2]. Parfois un peu plus en aquarium pour les plus vieux spécimens. Les femelles ont tendance à rester légèrement plus petites.

Dimorphisme[modifier | modifier le code]

Adulte cette espèce de cichlidae n'est pas toujours très simplement différentiable. En effet le mâle comme la femelle sont de couleur bleue. Cependant principalement en période de reproduction, on remarquera le mâle légèrement plus grand et de coloration plus soutenue ; la femelle moins dominante est plus terne. Le mâle possède également la terminaison des nageoires impaires plus effilée et le plus souvent au moins un ocelle de couleur jaune brillant sur la nageoire anale. Cette dernière souvent plus affirmée et soutenue chez le mâle. Ce sont les mâles qui creusent de petites nids dans le sable où ils attirent les femelles. Parfois les professionnels retournent les poissons et comparent les orifices génitaux afin de déterminer les sexes.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Cette espèce est incubatrice buccale maternelle, les femelles gardent les œufs, larves et tout jeunes alevins environ 3 semaines, protégés dans leur gueule (sans manger ou en filtrant très légèrement les micro-détritus). Les mâles peuvent se montrer très insistants dès les premières maturités sexuelles des femelles, il est préférable de maintenir cette espèce en groupes de plusieurs individus (au moins en « trio » : 1 mâle pour 2 femelles), de manière à diviser l'agressivité d'un mâle dominant sur plusieurs individus. C'est que vers 5/6 centimètres que les premiers mâles se déclarent et commencent notamment à adopter un caractère plus affirmé.

Menaces et conservation[modifier | modifier le code]

L'UICN (24 février 2023)[6] classe l'espèce en catégorie CR (en danger critique) dans la liste rouge des espèces menacées depuis 2018. Victime de la surpêche et du marché de l'aquariophilie, l'espèce a vu sa population décliner de plus de 90 % en 10 ans.

Croisement, hybridation, sélection[modifier | modifier le code]

Il est impératif de maintenir cette espèce et le genre Melanochromis seul ou en compagnie d'autres espèces, d'autres genres, mais de provenance similaire (lac Malawi), afin d'éviter toute facilité de croisement (particulièrement les autres espèces de Pseudotropheus ayant adulte un mâle de couleur bleue: Pseudotropheus johannii ou autres Melanochromis parallelus, Melanochromis chipokae et autres). Le commerce aquariophile a également vu apparaître un grand nombre de spécimens provenant d'Asie et d'Europe de l'Est notamment et aux couleurs des plus farfelues ou albinos ; à cause de la sélection, hybridation et autres procédés chimiques et barbares de laboratoires. N'oublions pas qu'en milieu fermé tel qu'un aquarium des croisements et hybridations son plus faciles.

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Synonyms of Pseudotropheus cyaneorhabdos (Bowers & Stauffer, 1997) », sur fishbase.org (consulté le ).
  2. a b et c « Aquabase : Site d'aquariophilie, de poissons et d'animaux aquatiques », sur Aquabase (consulté le ).
  3. Ad Konings, « The IUCN Red List of Threatened Species », sur IUCN Red List of Threatened Species, (consulté le ).
  4. « Pseudotropheus cyaneorhabdos summary page », sur FishBase (consulté le ).
  5. « Aquabase : Site d'aquariophilie, de poissons et d'animaux aquatiques », sur Aquabase (consulté le ).
  6. UICN, consulté le 24 février 2023

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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