Prix Eugène-Étienne

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Le prix Eugène-Étienne est un ancien prix littéraire français annuel de l’Académie des sciences d’outre-mer, décerné de 1934 à 1993[1].

Eugène Étienne, est un homme politique français, né le à Oran (Algérie) et mort le à Paris.

Lauréats[modifier | modifier le code]

  • 1934 : H. Folley et Georges Girard pour l’ensemble de leur œuvre[2].
  • 1935 : Marcel Léger, premier directeur de l'Institut Pasteur à Dakar. Décerné à titre posthume pour l’ensemble de son œuvre[3].
  • 1937 : Docteur Gustave Martin, fondateur de l’Institut Pasteur à Brazzaville[4].
  • 1950 : François Blanc (1899-1979) et Fred Siguier pour l’ensemble de leurs travaux de médecine exotique[5].
  • 1951 : Raoul Follereau pour la création du village de lépreux d’Adzopé (Côte d’Ivoire).
  • 1953 : Roland Villot (1908-1967) pour son action sociale[6].
  • 1957 : Léproserie des Saint Anges de Ouidah.
  • 1958 : Francis Borrey (1904-1976) pour son action sociale.
  • 1961 : Pr Camain pour ses travaux.
  • 1963 : J. Hamon pour l’ensemble de ses travaux.
  • 1971 : Yvonne Turin (1921-2010) pour Affrontements culturels dans l’Algérie coloniale : écoles, médecines, religion, 1830-1880[7].
  • 1974 : Jean-Louis Goarnisson pour son œuvre exceptionnelle accomplie en Haute-Volta[7].
  • 1977 : Rolande Borrelly (1942-....) pour L’économie du paludisme : essai sur l’économie de la santé.
  • 1978 : Ibrahim Sow pour Psychiatrie dynamique africaine.
  • 1979 : Maurice Payet (1908-1993) et Jean-Pierre Coulaud pour Les maladies d’importation.
  • 1980 :
    • Léon Lapeyssonnie pour Des épidémies.
    • Pierre Pène pour Santé et médecine en Afrique tropicale.
  • 1981 : Pierre Huard et Jacques Lapierre (1923-2010) pour Médecine et santé publique dans le Tiers monde.
  • 1982 : Sillages et feux de brousse : « Mari transve mare hominibus semper prodesse »[8].
  • 1983 : Élisabeth de la Trinité (sœur Blanche) pour Une femme missionnaire en Afrique[9].
  • 1984 : Fernand Merle pour Un voyage au long cours : les aventures d’un médecin outre-mer[10].
  • 1985 : Claire Constant pour Infirmière de la dernière chance : 300 jours en Afghanistan.
  • 1986 :
    • Danielle Domergue-Cloarec pour Politique coloniale française et réalités coloniales : la santé en Côte d’Ivoire, 1905-1958.
    • Henri Hubert Mollaret (1923-2008) et Jacqueline Brossolet (1926-1999) pour Alexandre Yersin ou le vainqueur de la peste.
  • 1987 : Michel Erlich pour La femme blessée.
  • 1990 : Monique Brossard-Le Grand pour Zem Zem : mon enfant d’Éthiopie.
  • 1993 : Jean-Luc Verselin pour Les toubibs sahariens : l’œuvre des médecins militaires français dans le Sud algérien, 1902-1976[11].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Prix Eugène-Étienne », sur Académie des sciences d’outre-mer (consulté le )
  2. « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
  3. (en) « Le Monde colonial illustré : revue mensuelle, commerciale, économique, financière et de défense des intérêts coloniaux », sur Gallica, (consulté le )
  4. (en) « Le Petit Marocain », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Académie des sciences coloniales décerne ses prix », Le Figaro,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  6. Revue africaine, vol. 98, (lire en ligne), p. 18
  7. a et b (en) World dictionary of awards and prizes, London, Europa, (ISBN 978-0-905118-32-1, lire en ligne), p. 223
  8. « Prix 1982 », sur BnF (consulté le )
  9. « Prix 1983 », sur BnF (consulté le )
  10. Institut de médecine tropicale du Service de santé des armées (Marseille), « Médecine tropicale », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Carnet », Le Saharien, no 128,‎ , p. 63 (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]