Siège de Fort-Dauphin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Prise de Fort-Dauphin (1794))
Siège de Fort-Dauphin
Description de cette image, également commentée ci-après
Fort-Liberté en 2009.
Informations générales
Date
Lieu Fort-Dauphin (aujourd'hui Fort-Liberté), Saint-Domingue
Issue Victoire espagnole
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Commandants
• Candy • Gabriel de Aristizábal
• Joaquim de Saso
Jean-François
Forces en présence
1 031 hommes 400 hommes à terre
3 navires de ligne
1 frégate
Pertes
1 031 prisonniers
41 canons perdus
aucune

Révolution haïtienne

Batailles

Coordonnées 19° 40′ 04″ nord, 71° 50′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Haïti
(Voir situation sur carte : Haïti)
Siège de Fort-Dauphin

Le siège de Fort-Dauphin se déroula pendant la révolution haïtienne, le .

Le siège[modifier | modifier le code]

À la fin du mois de , une flotte espagnole de trois navires de ligne accompagnés d'une frégate débarquent 400 soldats à terre et réalise le blocus de Fort-Dauphin. Le 28 janvier[1], les Républicains, commandés par le mulâtre Candy, se rendent à l'amiral Gabriel de Aristizábal (es) sans tirer un seul coup de feu. Candy émet toutefois comme condition que les troupes noires de Jean-François ne soient pas autorisées à pénétrer dans la ville. Cependant les Espagnols ne respectent pas les conditions de la capitulation. Candy est arrêté et est ultérieurement envoyé travailler dans les mines au Mexique. La ville est occupée par les Espagnols du régiment de Porto Rico sous les ordres de Don Joaquim de Saso[2]. Les Espagnols s'emparent de 41 canons, aucun de leur soldat n'est tué ; du côté républicain, 1 031 soldats sont retenus comme prisonniers de guerre[3].

Fort-Dauphin est rebaptisé Fort-Liberté par les révolutionnaires en 1820.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Saint-Rémy 1850, p. 115.
  2. Madiou 1847, p. 169-170.
  3. Marley 2008, p. 538.

Bibliographie[modifier | modifier le code]