Pont Clemenceau (Lyon)

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Pont Clemenceau
Image illustrative de l’article Pont Clemenceau (Lyon)
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Commune Lyon
Coordonnées géographiques 45° 46′ 29″ N, 4° 48′ 35″ E
Fonction
Franchit Saône
Caractéristiques techniques
Largeur 25 m
Matériau(x) Acier
Construction
Mise en service 1952
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont Clemenceau
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Pont Clemenceau
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Pont Clemenceau

Le pont Clemenceau est un pont franchissant la Saône à Lyon, en France. Il rend hommage à l'homme d'État français Georges Clemenceau (1841-1929).

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1847, un premier pont, le pont Mouton, fut construit sur la Saône entre Vaise et Serin. Endommagé par les bombardements en 1944, il est reconstruit après la guerre. Comme le pont Saint-Clair, il est détruit en 1952 et remplacé par un nouveau pont construit dans l'alignement du tunnel de la Croix-Rousse, l'actuel pont Clemenceau, artisan de la victoire de 1918, principal négociateur français du traité de Versailles. Ce nom est attribué au nouveau pont le 19 mars 1951, par délibération municipale[1].

Construit en acier, pratiquement plat, il est constitué de trois travées inégales (64,25 m au centre, 39,80 m sur la rive droite, 35,25 m sur la rive gauche) et sa largeur est de 25 mètres dont 18 pour la chaussée. Des trémies sont aménagées sur les deux rives, ce qui est une première à Lyon.

Ce pont doit constituer un axe majeur de circulation en se prolongeant par une autoroute urbaine surélevée à la hauteur du premier étage de la rue Marietton, une des fameuses LY envisagées dans les années 1950 mais elles sont rapidement abandonnées.

Depuis la réalisation du périphérique Nord, on a réduit à deux voies le passage automobile sur la rue Marietton. C'est ce projet qui permet de comprendre la forme étrange et assez disgracieuse des piles qui se prolongent en dehors de la chaussée car elles devaient initialement accueillir les bases de la travée supérieure.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Vanario, Les rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , p. 319

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Pelletier, Ponts et quais de Lyon, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 128 p. (ISBN 2-84147-115-2).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

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