Place de l'Abbé-Georges-Hénocque
13e arrt Place de l’Abbé-Georges-Hénocque
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Maison-Blanche | ||
Voies desservies | Rue Charles-Fourier Rue de la Colonie Rue des Peupliers Rue du Docteur-Leray Rue Henri-Pape |
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Morphologie | |||
Diamètre | 70 m | ||
Forme | Circulaire | ||
Historique | |||
Dénomination | 1968 | ||
Ancien nom | Place des Peupliers | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0005 | ||
DGI | 0007 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La place de l’Abbé-Georges-Hénocque est une voie du 13e arrondissement de Paris située au sud de la place d'Italie, à mi-chemin de la poterne des Peupliers sur le boulevard Kellermann.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]De forme circulaire avec un diamètre de 70 mètres et un square en son centre, elle est située au cœur du quartier de la Maison-Blanche. Elle est environnée d'un quartier de petits pavillons ouvriers aux teintes pastel ou en meulière, construits au début du XXe siècle. C'est la place centrale de ce quartier surtout résidentiel. La Bièvre passe sous la place pour contourner la Butte-aux-Cailles par l'ouest.
La place de l’Abbé-Georges-Hénocque est notamment desservie à proximité par la ligne 7 du métro de Paris aux stations Tolbiac et Maison Blanche ainsi que par la ligne 3a du tramway d'Île-de-France.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom de l'abbé Georges Hénocque (1870-1959), aumônier dans le 13e arrondissement et résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Historique
[modifier | modifier le code]Créée en 1910 avec le nom officieux de « place des Peupliers », elle a reçu en 1968 le nom de « place de l'Abbé-Georges-Hénocque[1] ».
Pierre Goldman y a été assassiné le [2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au no 2 de la place, l'immeuble en briques jaunes, caractéristique du style de cette époque, construit entre 1913 et 1921 par l'architecte Henri Viet en tant qu'Institut d'hygiène sociale pour la protection mutuelle des chemins de fer, aujourd'hui Mutuelle générale des cheminots[3].
- L'hôpital privé des Peupliers, propriété de la Générale de Santé, anciennement hôpital de la Croix-Rouge, au no 8 de la place.
- Le square de l'Abbé-Georges-Hénocque, situé au centre de la place.
- Autour de la place, plusieurs lotissements de maisons individuelles, dont le plus ancien à partir de 1908 à l'initiative de l'Association fraternelle des employés et ouvriers des chemins de fer français (section Paris Métropolitain), dont la création remontait à 1880. Le plus remarquable est celui de la rue Dieulafoy, où quarante-quatre maisons presque identiques ont été construites à partir de 1921 par l'architecte Henry Trésal, auteur en 1929, avec son confrère Adolphe Thiers, de la cité Montmartre-aux-artistes[4],[5].
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Vue de la place.
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L'hôpital des Peupliers. -
Les « petites maisons » caractéristiques du quartier. -
La Mutuelle générale des cheminots.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), supp., p. 8.
- Karl Laske, « La justice rouvre l’enquête sur l’assassinat d’Henri Curiel », mediapart.fr, (consulté le ).
- « Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, protections patrimoniales, 13e arrondissement », Ville de Paris (consulté le ).
- Gérard Conte, C'était hier… Le 13e arrondissement, Paris, L.M. – Le Point, , 191 p. (ISBN 2-904463-04-6), p. 94.
- Site de la ville de Paris.