Place de La Liberté (Erevan)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3d/%D5%80%D5%A1%D5%B6%D5%A4%D5%AB%D5%BD%D5%A1%D5%BF%D5%A5%D5%BD%D5%A1%D5%B5%D5%AB%D5%B6_%D5%B7%D5%A5%D5%B6%D6%84._%D4%B1%D5%AC%D5%A5%D6%84%D5%BD%D5%A1%D5%B6%D5%A4%D6%80_%D5%8D%D5%BA%D5%A5%D5%B6%D5%A4%D5%AB%D5%A1%D6%80%D5%B5%D5%A1%D5%B6%D5%AB_%D5%A1%D5%B6%D5%BE%D5%A1%D5%B6_%D6%85%D5%BA%D5%A5%D6%80%D5%A1%D5%B5%D5%AB_%D6%87_%D5%A2%D5%A1%D5%AC%D5%A5%D5%BF%D5%AB_%D5%A1%D5%A6%D5%A3%D5%A1%D5%B5%D5%AB%D5%B6_%D5%A1%D5%AF%D5%A1%D5%A4%D5%A5%D5%B4%D5%AB%D5%A1%D5%AF%D5%A1%D5%B6_%D5%A9%D5%A1%D5%BF%D6%80%D5%B8%D5%B6.jpg/300px-thumbnail.jpg)
La Place de la Liberté (arménien : Ազատության հրապարակ, Azatut'yan hraparak),est une place de la ville situé dans le District de Kentron (Centre) à Erevan, en Arménie.
Situation et accès
L'espace fait partie du Complexe de l'Opéra d'Erevan, situé tout près, au sud du bâtiment principal de l'opéra, entre le parc de l'opéra et le lac des Cygnes.
La place de la Liberté constitue avec la Place de la République, les deux principales places du centre d'Erevan.
Elle est entourée de quatre rues : Rue Toumanian, la Rue Teryan, l'Avenue Sayat Nova et l'Avenue Mashtots.
Origine du nom
Du fait des nombreuses de manifestations tenues sur la place de la Liberté, celle ci a été décrit comme un « symbole de la démocratie » en Arménie[1].
L'esplanade de la place de la Liberté peut contenir environ 40 000[2], de 42 000–45 000 à[3] à 50 000 personnes[4].
Historique
Elle également connu sous le nom de « Place de l'Opéra » et « Place du Théâtre » (Թատերական հրապարակ, T'aterakan hraparak) jusqu'en 1991,
1988: Le mouvement Karabakh
L'espace semi-circulaire est connue pour son rôle éminent dans l'histoire moderne de l'Arménie. Depuis le mouvement mouvement Karabakh de , la Place de la Liberté est devenue un centre de manifestations populaires. Pour réprimer les manifestations, la Place de la Liberté d'Erevan a été fermée plusieurs fois en 1988 par les Soviétiques de la police et des forces militaires[5],[6],[7].
Manifestations Post-électorales
Après l'indépendance de l'Arménie en 1991, la place a été le principal lieu de rassemblements anti-gouvernementaux, notamment ceux ayant suivi les des élections présidentielles de 1996, 2003, 2008 et 2013.
Dans la foulée de contestations de l'élection présidentielle de 2008, des milliers de partisans du leader de l'opposition et de l'Arménie, du premier président Levon Ter-Petrossian se sont rassemblés sur la place et ont commencé un sit-ins. Tôt le matin du , ces manifestations pacifiques ont été violemment dispersées par la police et la place a été interdite aux civils[8]. Pendant environ 20 jours, la place est restée occupée par les forces armées et de sécurité pour faire respecter l'état d'urgence. La Place a par la suite a été interdite aux rassemblements pendant plus de trois ans, jusqu'au lors du grand rassemblement organisé par le Congrès National arménien de l'ancien président Ter-Petrossian[9].
Le parking souterrain
Le [10] le gouvernement arménien a pris la décision d'entamer la construction d'un parking souterrain sous la place afin de soulager les rues environnantes où les voitures garées compliquaient souvent la circulation. L'opposition prétend que cette décision avait pour réel objectif d'empêcher les démonstrations ; le gouvernement a nié ces allégations. Les parking de trois étages pouvant abriter jusqu'à 500 voitures a été ouvert le en présence du Maire Gagik Beglaryan et du Président Serge Sarkissian. Le coût du projet est évalué à environ 10,5 millions de dollars[11],[12].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
On y retrouve les statues de l'écrivain Hovhannes Toumanian et du compositeur Alexandre Spendiaryan.
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Karabakh movement, 1988
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2008 Armenian presidential election protests: Thousands of protesters at Liberty Square on a typical evening (February 24)
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2008 protests: Tents set up
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2008 protests: A water tanker cleans Opera Square of debris and blood after the government's crackdown
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2008 protests: Riot police and army occupy and block access to Liberty Square as well as to other major squares in Yerevan, March 21
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2011 Armenian protests
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2013 Armenian protests
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10.10.2014
Références
- Gayane Abrahamyan, « Symbol of freedom or reminder of violence?: Opposition, city authorities continue battle over key Yerevan square », ArmeniaNow, (lire en ligne, consulté le ) :
.« The square, which is a symbol of democracy and victory going back to late Soviet times, was immediately turned into a construction site as the city began to build a huge underground parking garage. »
- Joseph Pennington, « FEB 9 TER-PETROSSIAN RALLY THE BIGGEST SO FAR THIS SEASON; UNREALIZE HOPES FOR OPPOSITION ALLIANCE, BUT PROMINENT VETERANS' GROUP MEMBERS ANNOUNCE SUPPORT », sur WikiLeaks, Embassy of the United States, Yerevan : « The local rule of thumb, which has aided us all year in our crowd estimations, is that Freedom Square has a maximum capacity of 40,000 people. ».
- (hy) « Ինչքան մարդ է տեղավորում Ազատության հրապարակը [How many people does the Freedom Square hold] », Aravot, (lire en ligne [archive du ]) :
.« Մեծ խտության դեպքում` մինչեւ 42-45 հազար մարդ` միայն ասֆալտին: »
- (hy) Ara Martirosyan, « Որքա՞ն միտինգավոր է տեղավորվում Ազատության հրապարակում », Azg Daily, (lire en ligne [archive du ]) :
.« Մի խոսքով, ներկայիս հանրահավաքների առավելագույն թիվը Ազատության հրապարակում կազմում է 50 հազար մարդ, քանի որ շրջակա տարածքները ներկայումս կառուցապատված են եւ այնտեղ մարդիկ գրեթե չեն լինում: »
- Mark Malkasian, Gha-ra-bagh! : The Emergence of the National Democratic Movement in Armenia, Détroit, Wayne State Univ. Press, , 236 p. (ISBN 978-0-8143-2604-6, lire en ligne)
« Residents awoke the next day [of 22 March 1988] to find Theater Square and the opera house ringed by fresh-faced soldiers..." »
- « Troops Sent Back to Armenia Capital After Mass Rally », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le ).
- Bill Keller, « Armenia Opens To Show Capital Under Tight Lid », New York Times, (lire en ligne, consulté le ) :
.« The virtually nonstop, open-air political discussions that raged outside the city's neoclassical opera house have ended. The square beside the opera house is now ringed by tanks and troops, who wear bulletproof vests at nightfall. »
- Sabrina Tavernise, « Emergency Order Empties Armenian Capital’s Streets », New York Times, (lire en ligne [archive du ]) :
.« It was clear by early afternoon Saturday that after 10 days of peaceful protests, the demonstrators, who had been beaten by police officers in the morning, were spoiling for a fight. »
- « Armenian Opposition Reoccupies Key Square As Protests Grow In Strength », Radio Free Europe/Radio Liberty, (lire en ligne, consulté le ).
- (hy) « Ազատության հրապարակը վերադարձվեց երևանցիներին` 500-տեղանոց ավտոկանգառով », panorama.am, (lire en ligne [archive du ]).
- « New Underground Parking Structure Inaugurated in Armenian Capital », Asbarez, (lire en ligne).
- « The Underground Parking Lot of the Freedom Square opened with Participation of the Armenian President », Armenpress, (lire en ligne [archive du ]).