Pierre de Robineau

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Pierre de Robineau
Fonctions
Directeur de l'Académie de Marseille
Receveur général des finances
Provence
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Formation
Activités
Enfant
Joseph Balthazar de Robineau de Beaulieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Château de Beaulieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Pierre François-Ange de Robineau de Beaulieu, né le et mort le , est un poète français.

Biographie[modifier | modifier le code]

De la famille des seigneurs de Beaulieu, le père de Robineau était alors receveur général des finances en Provence. Orphelin dès son bas âge, il fut éduqué à Paris, au collège Louis-le-Grand. Il avait à peine vingt-quatre ans, lorsque le roi le pourvut de la charge de commissaire des guerres à Marseille.

Comme poète, Robineau s’est fait connaitre par des œuvres légères : il chantait encore dans sa vieillesse, écrit Pierre-Augustin Guys, qui suivait ses chants : ce n’était pas les combats et les Atrides comme Homère, mais l’Amour et les Grâces comme Anacréon[1].

Membre de l’Académie de Marseille, à l’époque où l’on en jetait les bases, Robineau fut élu directeur en 1726, et présida la première assemblée publique. Il accomplit l’inauguration solennelle à l’approbation générale. Il devait être placé trois fois encore, dans la suite, à la tête de cette Académie, où ses lectures faisaient l’admiration de ses confrères par la finesse dans les pensées, la délicatesse dans le style, des tours heureux. Il fut un des membres qui contribuèrent le plus efficacement au triomphe de la langue française et de la politesse à l’Académie de Marseille.

Son caractère conciliant et généreux, l’urbanité de ses mœurs, ses aumônes abondantes lui avaient conquis un rang des plus distingués et une popularité solidement établie à Marseille. Son fils, Balthazar de Robineau, chanoine de l’église cathédrale, devait à son tour, être élu membre de la classe des sciences en 1773, et en devenir le secrétaire perpétuel en 1782.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Marseille ancienne et moderne, p. 105.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Louis Toussaint Dassy, L’Académie de Marseille : ses origines, ses publications, ses archives, ses membres, t. 3, Marseille, Barlatier-Feissat, 1877, p. 72-74.