Petites Jorasses
| Petites Jorasses | |||||
 Les Petites Jorasses (à droite de l'aiguille de Leschaux). | |||||
| Géographie | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Altitude | 3 646 ou 3 649 m[1],[2] | ||||
| Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||||
| Coordonnées | 45° 52′ 53″ nord, 7° 00′ 06″ est[1],[2] | ||||
| Administration | |||||
| Pays |  France Italie |
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| Région Région à statut spécial |
Auvergne-Rhône-Alpes Val d'Aoste |
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| Département | Haute-Savoie | ||||
| Ascension | |||||
| Première | , par Auguste Cupelin, Henri Devouassoud, Albert Guyard | ||||
| Voie la plus facile | Face est-nord-est | ||||
| Géologie | |||||
| Roches | Protogine | ||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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Les Petites Jorasses sont un sommet du massif du Mont-Blanc qui culmine à 3 646 ou 3 649 m, à la frontière entre la France et l'Italie. Il se situe entre les glaciers de Leschaux et de Frébouze.
Toponymie[modifier | modifier le code]
L'appellation Petites Jorasses a deux origines possibles[3] :
- Joux/Jorette en francoprovençal : dans l’est de la Haute-Savoie, le Jura, la Suisse romande et la Vallée d’Aoste, le sens habituel est « bois de conifères » que l'on retrouve dans d'autre toponymes (Joux, Jeur, Montjout, Jorette ou Jorasse) ;
- Joux, du latin Jugum, sommet de montagne[4].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Les Petites Jorasses se situent sur l'arête frontière entre la France et l'Italie. Cette arête d'orientation sud-ouest/nord-est comporte de nombreux sommets majeurs tels que la dent du Géant, les Grandes Jorasses, sommets de plus de 4 000 m, et l'aiguille de Leschaux. Le col des Petites Jorasses (à 3 527 m) sépare l'aiguille de Leschaux des Petites Jorasses.
Topographie[modifier | modifier le code]
Les Petites Jorasses présentent deux larges faces à dominante rocheuse et une longue arête faîtière d'orientation nord-ouest - sud-est.
Les Petites Jorasses surplombent le glacier de Leschaux, côté français, et le glacier de Frébouze, côté italien.
Géologie[modifier | modifier le code]
Comme la plupart des sommets du bassin glaciaire de Leschaux, les roches constituant les Petites Jorasses sont formées de protogine qui, aux Petites Jorasses, est d'une excellente qualité. Cette qualité a attiré de nombreux alpinistes de renom, amateurs de premières ascensions : Walter Bonatti, Armand Charlet, André Contamine, André Migot, etc.
Premières ascensions[modifier | modifier le code]
- 23 septembre 1876 - première ascension empruntant le versant est-nord-est à partir du col des Petites Jorasses par Auguste Cupelin, Henri Devouassoud, Albert Guyard[5].
- - - face nord-ouest par Armand Charlet, Octave Crouan-Schaub et André Migot.
- 20 et 21 août 1955 - face nord-ouest par Marcel Bron, André Contamine et Pierre Labrunie.
- - versant est par Walter Bonatti et Pierre Mazeaud.
- 1969 - ascension solitaire de la face ouest par Joël Coqueugnot[6].
- 24, 25 et - voie Anouk sur la face nord-ouest par Michel Piola et Vincent Sprungli.
Alpinisme[modifier | modifier le code]
Voies d'accès[modifier | modifier le code]
Les plus classiques sont :
- la voie normale par le versant italien ;
- arête sud : versant italien D ;
- voie Contamine : versant nord-ouest TD+ ;
- voie Anouk - face nord-ouest ED- ;
- voie Bonatti-Mazeaud versant est ED-.
Points de départ[modifier | modifier le code]
- Refuge de Leschaux (2 431 m), propriété du Club alpin français que l'on atteint depuis le Montenvers.
- Bivouac Gervasutti (2 835 m), propriété du Club alpin italien, section Torino depuis Lavachey/Frébouze.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- « Joux, Jovet », sur Bibliothèque municipale de Lyon, (consulté le )
- Jean Dubois, Dictionnaire d'étymologie, (ISBN 978-2035712462)
- Albert Guyard, « Les Petites Jorasses - Ascension nouvelle », sur Gallica, (consulté le )
- Grande encyclopédie de la montagne, t. 3, éditions Atlas, Paris, 1977, p. 710 (article « Joël Coqueugniot »)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Petites Jorasses », The Alpine Journal, vol. VIII, 1877, no 58, p. 345.
- Albert Guyard, « Les Petites Jorasses - Ascension nouvelle - 23 septembre », Annuaire CAF 1876, p. 233-240.
- « Petites Jorasses, première ascension par la face N.-O. », Alpinisme GHM, no 15, 1929, p.103 ; La Montagne, no 7, 1930, p. 46-47.
- Le massif du Mont-Blanc : Les 100 plus belles courses (39, arête sud ; 85, face ouest).
