Aller au contenu

Paul Felenbok

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul Felenbok
Paweł Felenbok

Naissance
Varsovie (Drapeau de la Pologne Pologne)
Décès [1] (à 84 ans)
Nationalité Drapeau de la France Française
Domaines Astronomie, astrophysique
Institutions CNRS, Observatoire de Paris-Meudon
Diplôme Doctorat ès sciences
Formation Faculté des sciences de Paris
Étudiants en thèse Thierry Ducros, Martin Cassé, Richard Dallier, Torsten Böhm, Jean-Gabriel Cuby, [2]
Renommé pour Spectroscopie astronomique

Paul Felenbok, né Paweł Felenbok le à Varsovie, dans une famille juive polonaise, est un astrophysicien français.

Paweł Felenbok a passé son enfance dans le quartier juif de Varsovie, transformé par les nazis en ghetto, d'où il peut s'échapper avec ses parents (bientôt arrêtés par les Allemands lors d'un transfert) en 1943, peu de temps avant l'insurrection[3]. En 1946, il est accueilli, avec son frère Georges, en France. Il séjourne de 1946 à 1949 au manoir de Denouval à Andrésy, en Seine-et-Oise, foyer créé pour enfants dont les parents avaient disparu pendant la guerre, géré par la Commission centrale de l'enfance (CCE) de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide à l’initiative de Yannick de Guéroult d'Aublay[4].

Après ses études scientifiques, Paul Felenbok devient astronome à l'Observatoire de Meudon et responsable de l'unité de communication (Unicom) du laboratoire d'astrophysique extra-galactique et de cosmologie (LAEC) de l'Observatoire de Paris, associé au (Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (LESIA). Il est notamment spécialiste de spectroscopie astronomique[5].

Depuis sa retraite, Paul Felenbok est engagé dans le projet de complexe de culture scientifique autour de l'astronomie au Pic de Château Renard dans le Queyras (AstroQueyras à Saint-Véran)[6].

En 2013, David Lescot a adapté au théâtre des épisodes de sa vie : « Ceux qui restent », avec Marie Desgranges et Antoine Mathieu[7],[8],[9].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Contribution à l'étude du spectre moléculaire des radicaux OH et OD, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1963 (publication à partir de sa thèse de doctorat)
  • Data for plasmas in local thermodynamic equilibrium (avec Hans-Werner Drawin), Gauthier-Villars, 1965
  • Étude théorique des perturbations homogènes : I. Application aux interactions π–π et δ–δ de no (avec Hélène Lefebvre-Brion), Revue canadienne de physique, 1966, 44(8)
  • A catalogue of velocities in the direction of the cluster of galaxies Abell 496 (avec Florence Durret, Catarina Lobo, Éric Slezak), 1999
  • CNRS-Info no 394 - Contes et légendes d'un ciel étoilé[10]
  • L'Activité astronomique au Pic de Château-Renard, Astronomie, 2007[11]
  • Témoignages de Paul Felenbok et Włodka Blit-Robertson recueillis par David Lescot, 2011.

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « 28/12/20 », sur sf2a.eu (consulté le ).
  2. http://www.theses.fr, /personnes/?q=Felenbok%20Paul
  3. Alain Le Gouguec et Pascal Dervieux, « Paul, l'enfant du ghetto / interception - France Inte », sur France Inter, (consulté le )
  4. Alain Auffray, « Retour à Andrésy pour les orphelins des camps. Dimanche, des enfants de déportés ont retrouvé le manoir où ils vécurent à la Libération. », sur Libération.fr, (consulté le )
  5. Les Cahiers Clairaut, Automne 2008 no 123 pages 22-30
  6. « Accueil », sur AssoConnect (consulté le ).
  7. Frédérique Roussel, « Au nom de tous les siens », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Paul Felenbok « Ici, il y a très peu de familles pour entretenir les tombes juives » », sur L'Humanité, (consulté le )
  9. Fabienne Darge, « Reprise : « Ceux qui restent » au Théâtre de la Ville », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « CNRS-Info n394 - Contes et legendes d'un ciel etoile », sur www.cnrs.fr (consulté le )
  11. « http://www.astrosurf.com/saf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)