Parti démocratique du Kosovo
Parti démocratique du Kosovo (sq) Partia Demokratike e Kosovës | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Memli Krasniqi |
Fondation | |
Siège | Pristina (Kosovo) |
Positionnement | Centre droit[1],[2] |
Idéologie | Europhilie Nationalisme albanais Conservatisme[3] Libéralisme économique |
Affiliation européenne | Parti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe |
Couleurs | Bleu ciel |
Site web | pdk.info |
Présidents de groupe | |
Assemblée | Abelard Tahiri |
Représentation | |
Députés | 18 / 120 |
Maires | 8 / 38 |
modifier |
Le Parti démocratique du Kosovo (en albanais : Partia Demokratike e Kosovës, abrégé en PDK) est un parti politique du Kosovo faisant campagne pour un Kosovo indépendant.
Il est dirigé par Kadri Veseli, ancien chef de l'Armée de libération du Kosovo.
Historique
[modifier | modifier le code]Le PDK est fondé le et devient le pendant politique de l'Armée de libération du Kosovo (UÇK). Lors des élections législatives de 2001, le PDK obtient 26 sièges à l'Assemblée du Kosovo avec 25,7 % des voix. Lors des élections suivantes, le , le parti remporte 28,9 % des voix et 30 des 120 sièges à l'Assemblée. Le PDK forme ainsi le deuxième plus grand groupe à l'Assemblée.
Lors des élections législatives du , le PDK obtient 34,1 % des voix contre 22,6 % pour la Ligue démocratique du Kosovo.
Le premier ministre du pays après la guerre, Bajram Rexhepi, est issu de ce parti.
Corruption et affaires criminelles
[modifier | modifier le code]En , Azem Syla (de), ancien dirigeant de l'UÇK et député du Parti démocratique du Kosovo, est inculpé pour corruption avec 38 autres membres du parti, accusé d'avoir « par le biais d'activités criminelles, notamment la falsification de documents officiels et le paiement de pots-de-vin à des responsables publics, mis la main sur des biens appartenant à l’État », dont la valeur est estimée à 30 millions d'euros. Il est par ailleurs soupçonné d'avoir commandité des assassinats politiques contre des membres du parti rival LDK et accusé par le Conseil de l'Europe d'avoir participé à un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers durant la guerre contre la Serbie[4].
Le ministre des Transports Fatmir Limaj est dénoncé par la mission européenne Eulex pour s’être réservé 20 % de marge sur tous les chantiers qu'ils avaient à traiter[5]. Il est par ailleurs soupçonné de crimes de guerre commis contre des Serbes et des Albanais tels que des enlèvements, des traitements cruels et des meurtres dans le camp de Lapušnik[6].
Élections à l'Assemblée du Kosovo
[modifier | modifier le code]Année | Voix | % | Sièges | Rang | Position |
---|---|---|---|---|---|
2001 | 202 622 | 25,7 | 26 / 120 |
2e | Gouvernement |
2004 | 199 112 | 28,85 | 30 / 120 |
2e | Opposition |
2007 | 196 207 | 34,32 | 37 / 120 |
1er | Gouvernement |
2010 | 224 339 | 32,11 | 34 / 120 |
1er | Gouvernement |
2014 | 221 181 | 30,38 | 37 / 120 |
1er | Mustafa |
2017[7] | 221 181 | 33,74 | 23 / 120 |
1er | Haradinaj II |
2019[8] | 178 637 | 21.23 | 24 / 120 |
3e | Opposition |
2021 | 148 296 | 16,90 | 19 / 120 |
2e | Opposition |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (sq) « PDK profilizohet si parti e Qendrës së Djathtë (DPK positions itself as a center-right party) », sur gazetaexpress.com,
- (sq) « PDK, parti e qendrës së djathtë (DPK, a centre-right party) », sur koha.net,
- (en) « Parties and Elections in Europe », sur www.parties-and-elections.eu (consulté le )
- « Un proche du président du Kosovo inculpé de corruption », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne).
- « Entre fraudes et tensions nationalistes », L'Humanité, (lire en ligne).
- (en) « Kosovo Commander Fatmir Limaj Charged with War Crimes », sur www.balkaninsight.com, 10-28-2016.
- Membre de la coalition PAN.
- En coalition avec le Mouvement pour l'unification.