Parpaillon
Apparence
Parpaillon est un toponyme présent dans les Alpes du Sud.
Parpaillon est également un nom de famille que l'on trouve principalement en Vendée.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Parpaillon est la transcription directe en français du provençal alpin parpaioun[1], qui signifie « papillon »[2]. L'origine de ce nom pourrait provenir du thème pré-gaulois (ligure) pal, fréquent dans les noms de montagnes et d'escarpements, thème redoublé et suivi du suffixe hypocoristique -oun[réf. nécessaire].
Parpaillon désigne également le papillon en patois poitevin[3]
Toponyme
[modifier | modifier le code]- Le Parpaillon est un massif montagneux français situé entre l'Embrunais et la vallée de l'Ubaye.
- Le Grand Parpaillon est un sommet du massif du Parpaillon.
- Le col du Parpaillon est un col situé dans le massif du Parpaillon qui permet de relier Crévoux (Hautes-Alpes) à La Condamine-Châtelard (Alpes-de-Haute-Provence).
- Le Parpaillon est un torrent, affluent de l'Ubaye.
- Un lieu-dit Parpaillon se trouve sur la commune de Neulles (Charente-Maritime).
- Un lieu-dit La Parpaillonerie se trouve sur la commune de Saint-Martin-des-Noyers (Vendée).
- Les Parpaillons est un village de la commune de Gémozac (Charente-Maritime)
Patronyme
[modifier | modifier le code]- 19 soldats morts au combat pendant la « Grande guerre » portaient ce nom et étaient quasiment tous vendéens[4].
- Désiré Parpaillon, adjudant-chef au 77e régiment d'infanterie, est un héros de la première bataille de la Marne (du 6 au ), tué à la tête de sa compagnie lors de l'assaut du château de Mondement pendant la bataille des Marais de Saint-Gond. Il est enterré dans le cimetière de Mondement.
- Raymond Parpaillon est un résistant arrêté par la Gestapo à Montaigu (Vendée) et déporté en Allemagne ; il est mort en décembre 1944 dans le camp de concentration de Bergen-Belsen.
Divers
[modifier | modifier le code]- Parpaillon est un film français de Luc Moullet, dont l'action se déroule sur les pentes du Parpaillon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- graphie mistralienne, retenue par le mouvement Parlarem sur sa carte de la Provence ; la graphie occitane standard serait parpailhon
- cf. Francois-Arnaud Notaire, Essai géo. Ubaye, Chapitre XXIX, 1906, page 41
- Dans son livre Gargantua, écrit en 1534, François Rabelais, mentionne que Pantagruel est le fils de Gargantua et de Gargamelle, fille du roi des Parpaillons. Il écrit également en parlant de l'enfance de Pantagruel : « Il chassoit les parpaillons ».
- Source : memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr