Palma Gourdon
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 Palma Gourdon
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 Palma Gourdon | ||
| Naissance | à Pithiviers |
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| Décès | (à 69 ans) à Paris |
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| Origine | Français | |
| Allégeance | .svg){kind=small} France
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| Arme | .svg){kind=small} Marine nationale
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| Grade | Amiral | |
| Commandement | Escadre de Méditerranée | |
| Hommages | Une rue à Pithiviers | |
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Palma Gourdon[1] (Palma Firmin Christian), né le à Pithiviers et mort le à Paris, fut élève de l'École polytechnique avant de devenir officier de marine.
Carrière[modifier | modifier le code]
Il participe à la campagne de Tunisie, puis à l'expédition Chine-Annam où il est un des premiers à pénétrer dans les forts ennemis à l'issue de la bataille de Thuan An (en) le , avant de se couvrir de gloire le dans le combat de Shipu[2],[3].
Alors officier en second du cuirassé Bayard, appartenant à une flotte placée sous les ordres de l'Amiral Amédée Courbet, il prend la tête d'une expédition constituée de deux canots à vapeur, qui parvient à couler deux bâtiments de la Marine chinoise en déposant des torpilles le long de leurs flancs.
En 1902, il dirige l'expédition envoyée en secours aux habitants de la ville de Saint Pierre en Martinique après l'éruption de la montagne Pelée.
Poursuivant une brillante carrière, il est nommé vice-amiral en 1903, et après avoir assumé quelques mois les fonctions de préfet maritime de Brest, il prendra le commandement en chef de l'escadre de Méditerranée (1903-1905)[4].
Le , Palma Gourdon est promu grand officier de la Légion d'honneur.
Il meurt au no 4 avenue Carnot à Paris.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Grand officier de la Légion d'honneur (). Nommé chevalier le 11 juillet 1880, promu officier le 29 décembre 1889 et promu commandeur le 10 juillet 1901[5].
Hommages et postérité[modifier | modifier le code]
Une rue de l'Amiral-Gourdon à Pithiviers. Le musée municipal de Pithiviers exposait (jusque dans les années 1980) plusieurs objets d'art ou de culture (dont un sarcophage Kanak) de la collection que Palma Gourdon avait constituée au gré de ses expéditions dans les pays lointains, et qu'il a légués à sa ville natale.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des Marins Français, Taillandier éditeur, Paris, 1982, p. 143.
- Émile Duboc, L'Affaire De Sheï-Poo, Henri Gautier éditeur, Paris - Bibliothèque De Souvenirs & Récits Militaires. No 63
- Paul Chack, Marins de ma bordée- Chap.3, Éditions de France, Paris, 1942.
- Service Historique de la Marine Nationale - Cote CC7 4e moderne 455/6.
- Base Léonore.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
Sous le pseudonyme collectif de Sahib, il est l'auteur d'ouvrages humoristiques sur la Marine, dont il rédige les textes tandis que Louis Ernest Lesage se charge des illustrations :
- Sahib, La frégate l'Incomprise. Voyage autour du monde, L. Vanier, Paris, 1876, 212 p. in-fol., dessins à la plume.
- Sahib La Marine. Croquis Humoristiques - Marins et Navires anciens et modernes, Jouvet et Cie, Paris, 200 p., in 4., 200 gravures et 8 aquarelles hors texte.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
