Paléontologie virtuelle

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Paléontologie virtuelle
Microtomographie des autopodes des taupes et de Cryptotis parva (musaraigne)
Présentation
Type
Spécialité (d), branch of paleontology (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

La paléontologie virtuelle est l'étude des fossiles à travers des visualisations numériques tridimensionnelles ; cette discipline utilise un ensemble d’outils puissants pour l’analyse et la diffusion de données fossiles. Elle permet alors la présentation des reconstitutions paléontologiques pour présentation aux paléoartistes, aux experts ou au public.

Techniques[modifier | modifier le code]

« Les techniques sont divisées en types tomographiques (c'est-à-dire basés sur des tranches) et basés sur des surfaces. La tomographie a une longue histoire prénumérique, mais l'explosion récente de la paléontologie virtuelle résulte principalement des développements de la tomodensitométrie (TDM) à rayons X et des technologies basées sur la surface (par exemple, le balayage laser) »[1].

Méthodes tomographiques destructives[modifier | modifier le code]

« Les méthodes tomographiques destructives comprennent des formes de tomographie physico-optique (par exemple, meulage en série) ; ce sont des techniques puissantes mais problématiques. La tomographie par faisceau d'ions focalisés (FIB) est une alternative moderne pour les microfossiles ; il est également destructeur mais est capable d'atteindre des résolutions extrêmement élevées »[1].

Méthodes tomographiques non destructives[modifier | modifier le code]

« Les méthodes tomographiques non destructives incluent les nombreuses formes de tomodensitométrie, qui constituent actuellement les techniques de capture de données les plus largement utilisées, mais ne sont pas universellement applicables. Lorsque la tomodensitométrie n'est pas appropriée, d'autres technologies non destructives (par exemple, tomographie neutronique, imagerie par résonance magnétique, tomographie optique) peuvent s'avérer appropriées »[1],[2].

Méthodes surfaciques[modifier | modifier le code]

« Les méthodes basées sur les surfaces fournissent une capture de données portable et pratique pour la topographie et la texture des surfaces, et peuvent être appropriées lorsque la morphologie interne ne présente pas d'intérêt ; les technologies comprennent le balayage laser, la photogrammétrie et la numérisation mécanique »[1].

Méthodes de reconstruction[modifier | modifier le code]

« Les méthodes de reconstruction qui produisent des visualisations à partir de données brutes sont nombreuses et variées ; la sélection d'un flux de travail approprié dépendra de nombreux facteurs, mais constitue une considération importante qui doit être prise en compte avant toute étude. La grande majorité des fossiles tridimensionnels peuvent désormais être étudiés à l’aide d’une forme de paléontologie virtuelle, et les obstacles à une adaptation plus large s’érodent »[1].

« Les problèmes techniques concernant le partage de données restent problématiques. Les développements technologiques se poursuivent ; ces récupérations tomographiques prometteuses des données de composition sont particulièrement pertinentes pour la paléontologie »[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2017] (en) Mark Sutton, Imran Rahman et Russell Garwood, « Virtual paleontology », Cambridge University Press,‎ (DOI 10.1017/scs.2017.5, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Mark Sutton, Imran Rahman et Russell Garwood 2017, p. 1.
  2. « Paléontologie, la reconstitution : redonner chair à nos ancêtres », sur www.science-et-vie.com (consulté le ).