Offensive de Ağdara
Offensive de Ağdara[note 1] est une offensive de l'armée azerbaïdjanaise dans le cadre de l'opération Goranboy mener par le nouveau président de la République d'Azerbaïdjan Aboulfaz Eltchibeï sur la région d'Ağdara, qui se résulte pour la première fois un succès par les azerbaïdjanais.
| Date | 4 juillet 1992 (1 jour) |
|---|---|
| Lieu | Ağdara, Haut-Karabagh |
| Casus belli | Dans le cadre de l'opération Goranboy par Eltchibeï |
| Issue |
Victoire azerbaidjanaise
|
| Changements territoriaux | Ağdara est capturé par l'Azerbaïdjan. |
 AzerbaïdjanSoutient militaire  Turquie |
 Arménie Haut-Karabagh |
| Aboulfaz Eltchibeï Kemal Ali |
Inconnue |
Opération Goranboy du Guerre du Haut-Karabagh
Contexte[modifier | modifier le code]
La guerre au Haut-Karabagh (1988-94)[modifier | modifier le code]
La guerre du Haut-Karabakh, qui a eu lieu de 1988 à 1994, est un conflit territorial entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Elle a commencé le 13 février 1988, lorsque les Arméniens du Karabakh ont manifesté pour demander l'unification avec la République soviétique d'Arménie. Les tensions se sont intensifiées au fil des années, entraînant des affrontements armés entre les forces arméniennes et azéries[4].
Eltchibeï et « Goranboy »[modifier | modifier le code]
Durant les élections présidentielles en Azerbaïdjan de 1992, Aboulfaz Eltchibeï devient le président de l'Azerbaïdjan, avec l'aide de la Turquie, Eltchibeï va lancer une coopération militaire pour mener une opération surnommée « Goranboy » une grande offensive qui devait passer par Chahoumian et Ağdara, le rôle de la Turquie était de fournir en armes et des conseillers militaires, c'est ainsi dans ce contexte que l'offensive sur la région de Ağdara va débuter[5].
Offensive[modifier | modifier le code]
Le 12 juin les forces azerbaïdjanaises lancent leur grande offensive ce qui va débuter l'opération Goranboy, c'est alors que le 4 juillet des soldats traverse la frontière et capture la plus grande de la tour de la région, les soldats arméniens fuirent en paniquant, dans les trois semaines qui suivent l'armée azerbaïdjanaise capture officiellement tout le nord du Haut-Karabagh[2].
Notes et Références[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « Artsakh Foreign Ministry: In 1992 Azerbaijani Forces Destroyed Martakert »
, sur hetq,
- (Voss 2007, p. 244)
- (Cheterian 2011, p. 182)
- Charlotte Chaulin, « Haut-Karabakh : les origines du conflit entre Arméniens et Azéris », sur Geo.fr, (consulté le )
- (Papazian 2016, p. 136)
Note[modifier | modifier le code]
- En arménien: Մարտակերտի հարձակողական, en azéri: Ağdərə hücumu.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Thomas de Waal, « 13. June 1992–September 1993: Escalation », dans 13. June 1992–September 1993: Escalation, New York University Press, (ISBN 978-0-8147-7082-5, DOI 10.18574/nyu/9780814770825.003.0019/pdf, lire en ligne)
- (en) Huberta v Voss, Portraits of Hope: Armenians in the Contemporary World, Berghahn Books, (ISBN 978-1-78238-941-5, lire en ligne)
- (en) Vicken Cheterian, War and Peace in the Caucasus: Russia's Troubled Frontier, Oxford University Press, (ISBN 978-1-78738-187-2, lire en ligne)
- (en) Cynthia G. Brown, Farhad Karim et Human Rights Watch (Organization), Playing the "communal Card": Communal Violence and Human Rights, Human Rights Watch, (ISBN 978-1-56432-152-7, lire en ligne)
- Taline Papazian, L'Arménie à l'épreuve du feu: forger l'État à travers la guerre, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-1562-3, lire en ligne)
