Nigresserre

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Ancienne commune de l'Aveyron, la commune de Nigresserre a été supprimée en 1829. Son territoire a été partagé entre les communes de Mur-de-Barrez et de Thérondels.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge et jusqu'à la révolution française, Nigresserre était une seigneurie appartenant à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem comme membre de la commanderie de Narbonne[1],[2],[3]. Quelques auteurs avancent l'hypothèse que ce fief a d'abord appartenu aux Templiers[4],[5] mais sans preuve formelle[6].

D'un point de vue géographique, la commanderie la plus proche était celle de Carlat, dix kilomètres à l'ouest mais elle faisait partie du grand prieuré d'Auvergne. Les Hospitaliers de Carlat percevaient une rente en toute justice sur le bourg de « Négresserre »[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas 1906, p. 121.
  2. Grasset 1869, p. 43.
  3. P. Cassagnes, « Hôpital Saint-Jean dans la région de Saint-Parthem », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron: 1894-1899, t. XV,‎ , p. 114, lire en ligne sur Gallica
  4. Pierre Moulier et Pascale Moulier, Eglises romanes de Haute-Auvergne : La région d'Aurillac, Éditions Creer, (présentation en ligne), p. 18, 83
    cf. l'opinion de l'abbé Sabarthès mais sans preuves formelles telles qu'une charte. Contrairement à ce qu'avancent les auteurs, ce ne sont pas les Templiers de la commanderie de Narbonne qui ont pu fonder Nigresserre, le lieu étant bien trop éloigné d'autant que le rattachement de Nigresserre à la commanderie de Narbonne date des Hospitaliers.
  5. Abbé Sabarthès, « La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte », Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, t. VII,‎ 1894-1895, p. 21, lire en ligne sur Gallica
  6. Pauline de la Malène, Parcours romans en Rouergue, , 463 p. (présentation en ligne), p. 176
  7. Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI,‎ , p. 123, lire en ligne sur Gallica

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simon Jean, Templiers des pays d'Oc et du Roussillon, Éditions Loubatières, , 413 p. (ISBN 978-2-8626-6404-0, présentation en ligne)
  • Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806 : tome III », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXIX,‎ , p. 1-128, lire en ligne sur Gallica
  • Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne)
  • Abbé Sabarthès, « La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte », Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, t. VII,‎ 1894-1895, lire en ligne sur Gallica

Articles connexes[modifier | modifier le code]