Aller au contenu

Nicolas Heurtier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 janvier 2019 à 14:43 et modifiée en dernier par Éric Messel (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Nicolas Heurtier
Fonctions
Député français
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Nicolas Jean Jacques François dit Nicolas Heurtier est un homme politique français né à Saint-Étienne le et mort à Paris le . Il est notamment député, conseiller d'État et directeur général de l'agriculture et du commerce.

Biographie

Fils de Jean Baptiste Charles Joseph Heurtier, notaire du Chambon et Claudine Joséphine Dutreuil de Rhins, petit-fils du côté maternel d'un avoué de Saint-Étienne, il fait ses études secondaires à Lyon puis de droit à Paris. Il revient à Saint-Étienne comme avocat en 1833. Entré au conseil général de la Loire en 1846, il est élu conseiller municipal en 1848 et devient très vite le maire de Saint-Étienne. Au conseil général, il défend le transfert de la préfecture de Montbrison à Saint-Étienne. Il est enfin élu représentant du peuple à l'Assemblée en mai 1849 et ses fonctions de député l'emportent sur ses responsabilités de maire ce qui l'amène à démissionner en 1852. Il a néanmoins avant de quitter Saint-Étienne présenté un vaste programme de politique d'urbanisation.

Siégeant à droite à l'assemblée législative, il vote pour l'expédition à Rome et en faveur de la loi Falloux. Il contribue à l'adoption du projet d'un chemin de fer de Lyon à la Méditerranée en 1851. Partisan du prince-président Louis-Napoléon, il devient conseiller d'État et directeur général de l'agriculture et du commerce en 1852, ce qui en fait un ministre sans le titre. Il prend part à la conclusion du traité de commerce de 1855 entre la France et la Belgique. Commissaire du gouvernement au Corps législatif (1854), il reçoit de nombreuses décorations françaises et étrangères : il est notamment fait commandeur de la Légion d'honneur en 1865. Il écrit un ouvrage sur L'émigration européenne publié en 1855.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes