Yu Myeong-Hee

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Myeong-Hee Yu
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Biographie
Naissance
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Yu MyeonghuiVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Yu MyŏnghŭiVoir et modifier les données sur Wikidata
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Myeong-Hee Yu (유명희[1]), née le est une microbiologiste sud-coréenne. Elle dirige ses recherches à l'institut de recherche biomédicale de l'institut coréen des sciences et de la technologie. Elle a été conseillère scientifique pour le futur de la Corée du Sud auprès du président Lee Myung-bak entre 2010 et 2013[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Myeong-Hee Yu est née à Séoul[3]. Dès le collège, elle se rend compte qu'elle est très intéressée par les sciences[4]. Elle a passé son baccalauréat universitaire en sciences en microbiologie à l'université nationale de Séoul en 1976. En 1981, elle achève son doctorat en microbiologie à l'université de Californie à Berkeley[5]. En 1985, elle effectue ses recherches postdoctorales au département de biologie du Massachusetts Institute of Technology[3]. Ses travaux de recherches se basent principalement sur les structures et le repliement de l'alpha 1-antitrypsine, une protéine de la famille des serpines. Ses recherches ont permis de mieux comprendre le déficit en alpha 1-antitrypsine et d'autres maladies génétiques. Elle a été récompensée pour ces travaux par le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science en 1998[6]. Ses recherches ont également porté sur les acides aminés qui peuvent supprimer certaines mutations, telles que la mutation du gène TSF qui s'avère être une erreur de repliement[7]. Avec son équipe de recherches, elle a breveté la mutéine de l'alpha 1-antitrypsine avec un pont disulfure et la méthode pour la préparer[8]. Ses travaux ont été publiés dans des revues scientifiques internationales telles que Nature[9], Journal of Proteome Research[10], Proceedings of the National Academy of Sciences[11], Journal of Molecular Biology[12], Journal of Biological Chemistry[13] et BMB Reports[14]. En 2014 , elle a passé un master of Laws à l'université Northwestern.

Responsabilités[modifier | modifier le code]

En 2010, elle a été nommée à un nouveau poste gouvernemental : Officier senior du futur national[15]; elle est notamment responsable des sciences et des technologies, des technologies de l'information et de la communication et de la croissance verte[16]. Elle occupe ce poste jusqu'en 2013. Elle est également vice-présidente de la fédération des sociétés de sciences et technologie et conseillère pour la fédération des associations pour les femmes dans les sciences et technologie[5]. Elle dirige depuis 2002 le programme 21st Century Frontier R&D[15] et le centre de protéomique fonctionnelle.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ko) 김창엽 [Gim Chang-yeop], « 파워우먼: 생명공학연구소 유명희 박사 » [« Power woman: Dr. Yu Myeong-Hee, Research Institute of Biology and Biotechnology »], JoongAng Ilbo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (sv) « Sydkorea – från snabb efterföljare till först i ledet », Vetandets värld,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c (en) « Yu, Myeong-Hee », sur Korean Academy of Science and Technology (consulté le )
  4. (ko) Kye-Woo Lee, Advancement of Women in Science and Technology : A Case Study of Korea, Seoul, South Korea, Ewha Womans University Press, , 196 p. (ISBN 89-7300-703-3, lire en ligne)
  5. a et b (ko) « Myeong-Hee Yu », sur Gender Summits (consulté le )
  6. (ko) « The L'Oreal – UNESCO Awards 1998 – 2011 » (consulté le )
  7. (ko) Anna Mitraki, Ben Fane, Cameron Haase-Pettingell et Jonathan King, Applications of Enzyme Biotechnology – Springer, Springer Science + Business Media, (ISBN 978-1-4757-9235-5, DOI 10.1007/978-1-4757-9235-5, lire en ligne), « Mutations Affecting Protein Folding and Misfolding In Vivo », p. 134
  8. (ko) « Patents by Inventor Myeong-Hee Yu », sur Justia (consulté le )
  9. (ko) Myeong-Hee Yu, Kee Nyung Lee et Jeongho Kim, « The Z type variation of human α1-antitrypsin causes a protein folding defect », Nature Structural & Molecular Biology, vol. 2, no 5,‎ , p. 363–367 (DOI 10.1038/nsb0595-363, lire en ligne)
  10. (ko) Hye-Jung Kim, Hyun Ju Kang, Hanna Lee, Seung-Taek Lee, Myeong-Hee Yu, Hoguen Kim et Cheolju Lee, « Identification of S100A8 and S100A9 as Serological Markers for Colorectal Cancer », Journal of Proteome Research, vol. 8, no 3,‎ , p. 1368–1379 (ISSN 1535-3893, DOI 10.1021/pr8007573, lire en ligne)
  11. (ko) Cheolju Lee, Soon-Ho Park, Min-Youn Lee et Myeong-Hee Yu, « Regulation of protein function by native metastability », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 97, no 14,‎ , p. 7727–7731 (ISSN 0027-8424, PMID 10884404, DOI 10.1073/pnas.97.14.7727, lire en ligne)
  12. (ko) Myeong-Hee Yu, Jonathan S. Weissman et Peter S. Kim, « Contribution of individual side-chains to the stability of BPTI examined by alanine-scanning mutagenesis », Journal of Molecular Biology, vol. 249, no 2,‎ , p. 388–397 (DOI 10.1006/jmbi.1995.0304, lire en ligne)
  13. (ko) K.S. Kwon, J Kim, H.S. shin et M.H. Yu, « Single amino acid substitutions of alpha 1-antitrypsin that confer enhancement in thermal stability », The Journal of Biological Chemistry, no 269,‎ , p. 9627–9631 (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) Hye-Jung Kim, Myeong-Hee Yu, Ho-Guen Kim, Jong-Hoe Byun et Cheolju Lee, « Noninvasive molecular biomarkers for the detection of colorectal cancer », BMB Reports, vol. 41, no 10,‎ , p. 685–692 (DOI 10.5483/bmbrep.2008.41.10.685, lire en ligne)
  15. a et b (ko) Myo-ja Ser, « Lee Overhauls Blue House Staff », Korea JoongAng Daily,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (ko) So-Hyun Kim, « Cable News Channel Executive Named Lee's PR Aide », The Korea Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]