Mulot & Petitjean

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Pain d'épices Mulot & Petitjean
logo de Mulot & Petitjean
Hôtel Catin de Richemont au 13 place Bossuet à Dijon

Création 1796
Dates clés 8 juillet 1957 : immatriculation de la société actuelle
Forme juridique Société anonyme à directoire
Slogan Notre marque est une garantie de qualité.
Siège social 13 place Bossuet Dijon
Drapeau de la France France
Direction Catherine Dugourd née Petitjean (présidente du directoire).
Albert Petitjean (Président du Conseil de Surveillance).
Actionnaires Albert Petitjean et membres de la famille
Activité Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation
Produits Pain d'épices, nonnettes, croquets, gimblettes, mignonnettes, petits mulots, duchesses, glacés minces et leckerlez
Effectif 43 fin janvier 2019
SIREN 015751530
Site web mulotpetitjean.fr

Fonds propres 1 348 800 € fin janvier 2019
Chiffre d'affaires 5 221 400 € fin janvier 2019[1]
Résultat net 118 400 € fin janvier 2019 (perte)

La maison Mulot & Petitjean, fondée en 1796, est la plus ancienne fabrique et boutiques de pain d'épices de Dijon[2] en Côte-d'Or en Bourgogne-Franche-Comté.

Hôtel Catin de Richemont, siège social historique[modifier | modifier le code]

Hôtel particulier à colombage de style néogothique construit au XVe siècle l’immeuble appartint au XVIIe siècle à la famille Catin de Richemont, célèbre famille de parlementaires bourguignons[3], qui lui donna son nom[4].

L'hôtel est ensuite cédé en 1733 à un notaire dont les héritiers occupent les lieux jusqu'en 1805[4], quand Barnabé Boittier fait l'acquisition du bâtiment, le 6 ventôse an XIII et y installe son commerce de pain d’épices[2]. En 1838, Boittier cède le commerce à un jeune fils de serrurier, Louis Mulot (1818-1907), qui épouse une de ses nièces. Un fils de Louis, Louis (1851-1927) succède à son père en 1880 avant de remettre la boutique à son beau-fils Louis-Auguste Petitjean (1876-1966) en 1901. Ce dernier est lui-même fils d'Alfred (1840-1895), fabricant de pain d'épices qui avait repris, en 1831, la maison Céry[2].

En 1912, la fabrication du pain d’épices fut transférée boulevard de l’Ouest à Dijon[5]. Cette fabrique est toujours en activité[6]. Après la première Guerre mondiale, en 1919, la restauration du bâtiment fut entreprise. C’est sans doute l'une des dernières restaurations néogothiques de Dijon. Aujourd'hui, la société compte une cinquantaine de salariés.

Les boutiques[modifier | modifier le code]

La maison Mulot & Petitjean possède cinq boutiques en France[5] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Infogreffe.
  2. a b et c « Dijon et le pain d'épice », sur dijoon.free.fr (consulté le ).
  3. Louis Moréri, Le grand dictionnaire, Paris, 1759, tome 4, p. 104 mentionne « Claude de Catin-Villotte, seigneur de Crespan, de Vernaux & de Richemont, trésorier de France, et intendant des finances de Bourgogne & de Bresse ».
  4. a et b Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, éd. L. Damidot, 1928, p. 85
  5. a et b « Pain d'Épices Mulot & Petitjean », sur mulotpetitjean.fr (consulté le ).
  6. Jacky Durand (photogr. Claire Jachymiak), « La Nonnette, une histoire de culte », Libération, no 10495,‎ , p. 48-49 (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martine Chauney, éd. Le pain d'épice de Dijon, éd. MC2, 1997.
  • Guy Renaud, Histoires de moutarde, cassis et pain d'épice, éd. Les éditions du Bien Public, Dijon, 1987.

Liens externes[modifier | modifier le code]