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Monika Hutter

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Monika Hutter
Fonctions
Conseillère d'État zougoise
Département Santé publique
Députée au Conseil cantonal de Zoug
Président elle-même en 1997-98
Groupe politique socialiste (chef à partir de 1993)
Biographie
Nom de naissance Monika Häfliger
Date de naissance
Lieu de naissance Ibach (Schwytz) (de)
Date de décès (à 52 ans)
Lieu de décès Zoug
Nature du décès fusillade
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Institutrice

Monika Hutter, née le à Ibach (Schwytz) (de) (originaire d'Oberriet et de Kriessern (de)) et morte le lors de la fusillade de Zoug, est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.

Elle est conseillère d'État du canton de Zoug de 1999 à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Monika Hutter naît le à Ibach (de), localité de Schwytz. Elle est originaire de deux communes du canton de Saint-Gall : Oberriet et Kriessern (de)[1].

Son père, Franz Häfliger, est un ouvrier métallurgiste et un syndicaliste ; sa mère est née Marie Riechsteiner[1].

Elle épouse Paul Häfliger, instituteur[1], avec qui elle a deux enfants[2].

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Après sa scolarité à Zoug, elle étudie à l'école normale à Menzingen de 1965 à 1970, puis plus tard à l'académie pour la formation des adultes à Lucerne de 1982 à 1984[1].

Elle est institutrice à Aesch, dans le canton de Bâle-Campagne, puis à Baar, dans celui de Zoug. Elle est formatrice d'adultes à la suite de sa seconde formation[1].

Parcours politique et mort[modifier | modifier le code]

Membre du Parti socialiste, elle est députée au Conseil cantonal de Zoug de 1987 à 1998 et chef de son groupe à partir de 1993. Elle préside l'hémicycle en 1997-1998[1].

Elle est élue au Conseil d'État du canton de Zoug, où elle prend la tête du département de la santé publique en 1999. Elle est une des victimes de la fusillade de Zoug du , à l'âge de 52 ans[1].

Profil politique[modifier | modifier le code]

Fidèle à ses origines modestes, elle s'intéresse surtout à la politique sociale, ainsi qu'à des domaines comme la toxicomanie, l'égalité entre hommes et femmes et la formation[1].

Sa capacité à chercher le consensus est soulignée par la Neue Zürcher Zeitung dans sa nécrologie[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Renato Morosoli (trad. Laurent Droz), « Monika Hutter » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Victor Fingal, « Une attaque préméditée », Le Matin,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  3. (de) mjm, « Monika Hutter-Häfliger », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne Accès limité, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]