Monica Helms

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Monica Helms
Monica Helms à la Marche Trans de San Francisco, en 2015.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
SumterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Conjoint
Darlene Darlington Wagner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Œuvres principales

Monica Helms, née le à Sumter en Caroline du Sud, est une militante transgenre et ancienne combattante américaine. Elle est la créatrice du drapeau de la fierté transgenre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Monica Helms naît le dans la ville de Sumter, dans l'État de Caroline du Sud[1].

Carrière dans l'US Navy[modifier | modifier le code]

En 1970, Monica Helms rejoint l'US Navy, comme son père avant elle[2]. Elle sert sur deux sous-marins, jusqu'en 1978[3].

Dans les environs de 1980, elle devient membre de la United States Submarine Veterans, Inc. (en)[2]. Après sa transition, en , elle essaye de se réinscrire à la section de Phoenix : elle est d'abord reconduite vers une association plus générale d'anciennes combattantes, puis parvient à rejoindre le groupe de sa ville, en étant la première femme à rejoindre l'association, qui devient mixte[2].

Militantisme[modifier | modifier le code]

Le drapeau de la fierté transgenre, créé par Monica Helms en 1999, flottant à Londres lors de la Journée du souvenir trans, le .

Monica Helms est la créatrice du drapeau de la fierté transgenre, créé en 1999[4],[5] et arboré pour la première fois lors de la marche des fiertés de Phoenix en 2000[4]. Le drapeau original fait partie de la collection queer du musée national d'histoire américaine[6].

En 2003, Monica Helms fonde la Transgender American Veterans Association (en)[3], après sa transition, alors qu'elle habite à Atlanta[2]. En 2004, l'association invite cinquante anciens combattants transgenres américains, de tous les conflits depuis la Seconde Guerre mondiale : il s'agit du premier groupe de soldats transgenres à déposer une couronne funéraire sur la tombe du Soldat inconnu aux États-Unis[1]. Elle quitte l'association en 2013[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Daniel Villarreal, «  Monica Helms didn’t just create the trans flag, she embodies its revolutionary potential », sur queerty.com, (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Colin Daileda, « For Transgendered Soldiers, Don't Ask Don't Tell Carries On », sur theatlantic.com, (consulté le ).
  3. a b et c (en) Patrick Saunders, « LGBT Military: Atlanta transgender members, veterans await end to ban », sur thegavoice.com (en), (consulté le ).
  4. a et b (en) Aaron Sankin, « Transgender Flag Flies In San Francisco's Castro District After Outrage From Activists », sur huffpost.com, (consulté le ).
  5. Aurélie Rodrigues, « Le guide des différents drapeaux à la Gay Pride », sur slate.fr, (consulté le ).
  6. (en) Stephanie Fairyington, « The Smithsonian's Queer Collection », sur advocate.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]