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Michel Christol

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Michel Christol, né le 25 octobre 1942 à Castelnau-de-Guers, est un historien français spécialiste de l'Antiquité romaine, et particulièrement de l'épigraphie.

Formation et carrière universitaire

Né dans l'Hérault, Michel Christol fait ses études secondaires à Béziers puis ses études universitaires à Montpellier[1]. Élève de Hans-Georg Pflaum[1],[2], Michel Christol consacre sa thèse à la crise de l'Empire romain sous Valérien et Gallien sous la direction de William Seston puis de Charles Pietri, et la soutient sous la présidence d'André Chastagnol. Il devient professeur à l'université de Paris-I en 1983, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2008[3].

En plus de ses fonctions enseignantes, Michel Christol a été directeur des Publications de la Sorbonne de 1989 à 2000, ainsi que président de la revue Gallia[1].

Une œuvre importante

Auteur de manuels, dont un, coécrit avec Daniel Nony, est constamment réédité depuis sa première parution en 1974, Michel Christol est un spécialiste de l'histoire politique romaine et de la province de Narbonnaise. Il est réputé pour ses analyses des sources épigraphiques, notamment en matière d'onomastique et de prosopographie[2].

Le , il est reçu membre non-résident de l'Académie de Nîmes par Robert Chamboredon et prononce l'éloge de son prédécesseur, Maurice Agulhon[4].

Notes et références

  1. a b et c D'après Maria Luisa Bonsangue et Christine Hoët-van Cauwenberghe, « Avant-propos » dans Michel Christol, Une histoire provinciale. La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., Paris, Publications de la Sorbonne, 2010, p. 5-7. lire en ligne
  2. a et b D'après le compte rendu de l'ouvrage de Michel Christol, Une histoire provinciale, La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., par Jacques Gascou dans Revue archéologique, 2/2011 (n° 52), lire en ligne.
  3. D'après son CV
  4. « RÉCEPTION À L’ACADÉMIE DE NIMES », academiedenimes.org.

Publications

  • (avec Daniel Nony) Rome des origines aux invasions barbares, Paris, 1974 pour la première édition (la dernière édition, intitulée Rome et son Empire, date de 2011)
  • Essai sur l'évolution des carrières sénatoriales dans la 2e moitié du IIIe s. ap. J.-C., Paris, 1986, 354 p.
  • (avec Thomas Drew-Bear) Un castellum romain près d'Apamée de Phrygie, Osterreichische Akad. der Wissenschaften, Philosophisch-Hist. Kl., Denkschriften, 189. Band. Ergänzunsbande zu den Tituli Asiae Minoris, 12, Vienne, 1987, 60 p.
  • (avec Andreina Magioncalda), Studi sui procuratori delle due Mauretaniae, Sassari, 1989 (Pubblicazioni del Dipartimento di Storia dell'Univ. degli Studi di Sassari, 9), 274 p.
  • L'Empire romain du IIIe siècle. Histoire politique, 192-325 après J.-C., Paris, 1997, 288 p. (édition revue et complétée, Paris, 2006, 286 p.)
  • (avec Dominique Darde) La collection Séguier au Musée archéologique de Nîmes (Cahiers des musées et monuments n° 12), Nîmes, 2003, 96 p.
  • Regards sur l’Afrique romaine, Paris, 2005, 305 p.
  • Dissertation sur l’inscription de la Maison Carrée par Jean-François Séguier, Présentation et commentaire, Aix-en-Provence, 2005, 160 p.
  • Une histoire provinciale. La Gaule narbonnaise de la fin du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., Paris, Publications de la Sorbonne, 2010, 700 p.

Articles connexes