Maud d’Orby
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Maud d'Orby ou Dorby, née à Valladolid en 1851 et morte en 1929, est une chanteuse d'opérettes et commère de revues[a 1],[1].
Elle s'est produite à Paris, à Bruxelles[2] et à Monte-Carlo[3], pendant la Belle Époque et a servi aussi de modèle à des photographes.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle débute au théâtre lyrique de la Galerie Vivienne, où elle joue l'opéra-comique; de là, elle passe à l'Olympia où elle se fait remarquer dans plusieurs opérettes, notamment dans Jean qui pleure et Jean qui rit, Leur Femme et Mé-Na-Ka. Elle crée Un Déjeuner sur l'herbe, Vision, d'Edmond Missa[4]; puis Barbe-Bleue, de Charles Lecoq.
Engagée aux Bouffes-Parisiens, en 1898, elle crée le rôle de Christiane dans Le Soleil de minuit, Clara Vernier, de La Demoiselle aux Camélias et Céleste de Véronique. Elle joue Rébecca dans Joséphine vendue par ses sœurs[5].
En 1901, elle est engagée au théâtre Royal des Galeries Saint-Hubert de Bruxelles[6].
Opérettes
[modifier | modifier le code]- 1897 : Leur femme, opérette de P. Fournier, musique d'Edmond Missa, 22 mai, à l'Olympia.
- 1897 : Un déjeuner sur l'herbe, opérette-ballet, à l'Olympia[7].
- 1898 : Mam'zelle Moucheron, opéra bouffe d'Eugène Leterrier et Albert Van Loo, musique d'Offenbach, à l'Olympia[8]
- 1898 : Vision !, ballet-pantomime de Léon Roger-Millès, musique d'Edmond Missa, à l'Olympia[4],[9].
- 1898 : Mé-Na-Ka, opérette de Paul Ferrier, à l'Olympia, Ko-Ci-Ko[10].
- 1898 : Barbe-Bleue, livret de R. de Saint-Geniès, musique de Charles Lecoq, à l'Olympia.
- 1898 : Le Soleil de minuit, opérette de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont, musique d'Albert Renaud, au théâtre des Bouffes Parisiens, 14 octobre, Christiane[11].
- 1898 : Véronique, opérette d'André Messager sur un livret d'Albert Vanloo et Georges Duval, création au théâtre des Bouffes Parisiens, 10 décembre, Céleste[12],[13].
- 1899 : La Demoiselle aux camélias, opérette de Eugène et Edouard Adonis, musique d'Edmond Missa, aux Bouffes-Parisiens, 4 octobre, Clara[14],[15],[16],[17].
- 1899 : Shakespeare !, opérette-bouffe de Paul Gavault et P.L. Flers, musique de Gaston Serpette, aux Bouffes-Parisiens, 23 novembre, nièce de Lord Winning Post[18],[19].
- 1899 : Joséphine vendue par ses sœurs, opéra-bouffe de Paul Ferrier et Fabrice Carré, musique de Victor Roger, reprise aux Bouffes-Parisiens, Rébecca[5].
- 1900 : François les bas-bleus, opéra comique, livret d'Ernest Dubreuil, Eugène Humbert, Paul Burani, musique de Firmin Bernicat, complété par André Messager, reprise au théâtre des Bouffes-Parisiens, le 17 janvier, Nicolet[20],[21].
- 1901 : Les Saltimbanques, opérette de Louis Ganne, sur un livret de Maurice Ordonneau, reprise à l'Opéra de Monte-Carlo[22]
- 1908 : Vera Violetta, opérette d'Edmond Eysler, adaptation de Redelsperger, à l'Olympia, 6 novembre[23],[24].
- 1908 : La Poudre d'escampette, opérette de Celval et Charley, à Parisianna, Louisette[25],[26].
Revues
[modifier | modifier le code]- 1897 : Paris-Toqué, revue d'Alphonse Franck, à l'Olympia[27],[28].
- 1901 : Revue de Georges Garnier, théâtre des galeries à Bruxelles[29].
- 1903 : A l'Alca...tiare!..., revue de Charles Quinel à l'Alcazar d'été[30],[31].
- 1904 : Tout l'ba-ta-clan, revue au Ba-ta-clan[32].
- 1904 : La Revue des ambassadeurs d'Henry de Gorsse et Georges Nanteuil[33].
- 1904 : Paris-Potins, revue de Dominique Bonnaud et Numa Blés, à la Scala[34],[35].
- 1904 : Y a du linge, revue de Charles Clairville et Adrien Vély, à La Cigale[36].
Spectacles divers
[modifier | modifier le code]- 1901 : Entre amants, d'Émile Bessière, au théâtre de la tour Eiffel[6],[37],
- 1901 : La Tour-Messieurs !, au théâtre de la tour Eiffel[38],[39].
- 1903 : À la Gaité-Rochechouart[40].
- 1903 : Au jardin de Paris[41].
Iconographie
[modifier | modifier le code]Elle a été représentée à plusieurs reprises par Jean Reutlinger, ces photos ont été vendues et publiées dans des magazines tels que Le Figaro modes, Paris qui chante.... Son apparence se caractérise par de beaux vêtements avec de grands chapeaux avec des plumes et des fleurs et des robes avec des bijoux, avec une préférence pour les perles. À l'exposition, Photographie Artistique et Industrielle à Bruxelles, en 1900, des photographies d'elle sont exposées. Certaines photos ont également été prises entre 1910 et 1917 par le photographe Jean Agélou qui s'est consacré à la photographie érotique[42].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La commère est la personne qui raconte l'histoire et relie ainsi les différentes scènes, d'une manière ludique et joyeuse.
Références
[modifier | modifier le code]- « Les Cafés-chantants - Les Cafés-concerts - Les Music-halls », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
- Robert Wangermée, Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles, Editions Mardaga, (ISBN 978-2-87009-600-0, lire en ligne)
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Photo-programme », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Pays », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit Parisien », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Attaque », sur Gallica, (consulté le )
- « Le soleil de minuit - Spectacle - 1898 », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Veronique », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- Albert Soubie, Almanach des spectacles - Année 1899, Paris, Libraire des bibliophiles, E. Flammarion, successeur, (lire en ligne)
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- Kurt Gänzl, The encyclopedia of the musical theatre, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-865574-1, lire en ligne), p. 1837-1838
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- Albert Soubie, Almanach des spectacles - 1900, Paris, Libraire des bibliophiles, E. Flammarion, successeur, (lire en ligne)
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Variety, (lire en ligne)
- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Orchestre », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Gaulois », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Europe artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Aurore », sur Gallica, (consulté le )
- « Alice De Tender - Biographie », sur www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « La Justice », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris-concert », sur Gallica, (consulté le )
- « Jean Agélou — Wikilivres », sur fr.wikibooks.org (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- L’Europe artiste, Paris, 1853-1904 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- « Photographies de Mlle Dorby dans Le Soleil de minuit », sur gallica.bnf.fr (consulté le ) lire en ligne sur Gallica
- « Maud d'Orby », sur www.helmut-schmidt-online.de (consulté le )