Famille de Ludre
| Famille de Ludre | |
 Armes | |
| Blasonnement | Bandé d’or et d’azur de six pièces, à la bordure engrelée de gueules |
|---|---|
| Devise | « Je le tiens » |
| Période | XIIIe siècle-XXe siècle |
| Pays ou province d’origine | Ludres, à 12 km au sud de Nancy |
| Allégeance |  Duché de Lorraine Royaume de France
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| Fiefs tenus | Ludres, Frolois, Bayon, Affrique, Richardménil |
| Demeures | Château de Ludres Château de Richardménil |
| Charges | Chambellan des ducs de Lorraine |
| Fonctions ecclésiastiques | Chapitre noble de Remiremont |
| Récompenses civiles | Ordre de la Croix étoilée Ordre de Saint-Louis |
| Preuves de noblesse | |
| Admis aux honneurs de la Cour | Chevalier de Lorraine |
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La famille de Ludre est l'une des plus anciennes familles de la noblesse lorraine. Sa filiation est suivie depuis 1282. Elle s'est éteinte en 1955.
Origine[modifier | modifier le code]
Les Ludre descendraient de Ferry de Frolois. Vers 1230, celui-ci passa en Lorraine et épousa Cécile d'Amance. Ferry de Ludres, son fils supposé, acquit en 1282, avec le consentement de Ferry III de Lorraine, duc de Lorraine, la seigneurie de Ludres, dont sa famille prit le nom[1].
Possessions[modifier | modifier le code]
La famille de Ludre a habité le château de Ludres, détruit, et celui de Richardménil, détruit à la Révolution et remplacé par une vaste maison de maitre, rachetée et embellie par le marquis Théodore de Ludre.
À Nancy, la famille possédait aussi, jusqu'à la Révolution, le très bel hôtel de Custines-Ludre, place du colonel-Fabien. Dans les années 1820, elle achète et aménage l'hôtel de Ludre, 2 rue Lafayette[2], situé tout près de son ancien hôtel. Le portail est surmonté de deux lions (les écussons portaient les armes des Ludre) dus à Lépy.
À noter dans l'église paroissiale de Ludres la chapelle funéraire des Ludre où reposent de nombreux membres de la famille.
Titres[modifier | modifier le code]
Liste des marquis de Ludres[modifier | modifier le code]
Ces titres sont de noblesse lorraine.
- Marquis de Bayon
- Louis Ier (1677-1734).
- Charles-Louis (1704-1783), fils du précédent.
- Marquis de Frolois
Le marquisat de Frolois (terres de Guise débaptisées) fut substitué à celui de Bayon sous le règne du roi Stanislas de Pologne. Il permettait à Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière d'obtenir des terres suffisantes autour de Bayon. Les Ludre ne perdaient rien au change, bien au contraire ; les terres de Guise étant plus rentables.
- François-Gabriel-Florent (1738-1833), fils de Charles-Louis de Ludre, marquis de Bayon.
- Théodore (1773-1848), fils du précédent
- Charles de Ludre (1797-1880), cousin germain du précédent.
- Auguste-Joseph-Louis-Marie (1831-1885), fils du précédent.
- René de Ludre-Frolois (1864-1955), fils du précédent, dernier du titre.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Isabelle de Ludres, maîtresse de Louis XIV, rivale de Mme de Montespan.
- Charles de Ludre
- Gaston de Ludre
- René de Ludre-Frolois
Alliances[modifier | modifier le code]
Les principales alliances de la famille de Ludre sont : de Maillé de La Tour-Landry (1894), de Cossé-Brissac, etc.
Armes[modifier | modifier le code]
- « Bandé d’or et d’azur de six pièces, à la bordure engrêlée de gueules »
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Cayon, Ancienne chevalerie de Lorraine, ou armorial historique et généalogique des maisons qui ont formé ce corps souverain, eu droit de siéger aux assises ; avec un discours préliminaire et d’autres éclaircissements, Nancy : Cayon-Liébault, 1850, p. 123
- Charles Courbe, Promenades historiques à travers les rues de Nancy, Nancy, , 472 p. (lire en ligne), p. 391.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gaston de Ludre, Histoire d'une famille de la chevalerie Lorraine, 2 tomes, Paris, éd. Champion, 1893-1894, XVIII, 434 p. et 393 p.
- Étienne Martin, « Au sujet de trois décorations de la famille de Ludre », Ordres et distinctions, bulletin de la Société des Amis du Musée National de la Légion d’Honneur et des Ordres de Chevalerie, no 19, , p. 69-82 (lire en ligne)
