Lycée polyvalent Jean-Baptiste-Dumas
Fondation |
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Sigle |
Lycée JBD |
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Pays | |
Coordonnées |
Fondateur | |
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Proviseuse |
Catherine Berthemin (d) (depuis ) |
Site web |
SIRET | |
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UAI |
0300002P |
Le lycée polyvalent Jean-Baptiste Dumas ou lycée JBD est un établissement d’enseignement secondaire situé à Alès, en région Occitanie (France).
Historique
[modifier | modifier le code]Le projet d’un lycée à Alès remonte au Premier Empire ; en 1803, un décret autorise la création d’une école secondaire, que les autorités locales échouent toutefois à transformer en lycée[1]. En 1853, le principal Ferdinand Roux contacte Jean-Baptiste Dumas, ministre de Napoléon III d’origine alésienne, et relance le projet en excipant des « besoins moraux et intellectuels de nos contrées » et de l’importance de la « capitale des Cévennes », rayonnant sur la Lozère et une partie de l’Ardèche ; en vain, à nouveau[2].
En 1866, Roux, appuyé par Dumas, obtient toutefois la transformation du collège en « établissement d’enseignement secondaire spécial »[2]. Le rôle de la municipalité, notamment celle d’Alexandre de Tubeuf, est primordial dans l’institution officielle d’un véritable lycée, comme le note Claire-Lise Creissen dans sa thèse de doctorat[2]. Le gouvernement promet dans les années 1870 de mener à bien cette transformation[2] ; pour autant, ce n’est qu’en 1883 que Jules Grévy prend un décret érigeant le collège en « lycée national d’enseignement spécial »[3].
Une fois les financements dégagés, les travaux débutent en 1885, pour s’achever en 1889[4]. Dumas meurt de manière inopinée le lendemain de la fin des travaux, ce qui conduit le conseil municipal à donner son nom au nouvel établissement[4]. L’inauguration, qui se tient du 19 au , est l’occasion de célébrer en des cérémonies fastueuses Dumas et Gustave de La Fare-Alais (dont sont inaugurés les bustes), dans le contexte du centenaire de la Révolution française et la IIIe République triomphante[4].
Une Amicale des anciens élèves du collège d’Alès et du lycée Jean-Baptiste-Dumas est créée dès 1890[5]. Dans les années 1890, le maire Ferdinand Berthézène encourage la création d’un enseignement professionnel offrant des débouchés immédiats pour les familles les plus modestes ; cela débouche en 1902 sur la création d’une école primaire supérieure au sein du lycée[6].
En 1894 naît une « première organisation de la vie culturelle », avec un spectacle musical et théâtral donné par les élèves[6].
En 1909 est nommé Émile Moussat (de), premier normalien et agrégé enseignant au lycée[7].
Description
[modifier | modifier le code]D'une superficie de deux hectares, surnommé le « lycée à sept cours »[8], il est d'abord sis au centre de la ville[9]. Il est alors doté d'une chapelle[10], mais le proviseur Ausset mentionne en 1894 une place faite aux « différents cultes », ce qui est pour Laurent Pichon significatif du « contexte socioreligieux alésien et cévenol », marqué par les affrontements entre catholiques et protestants[11]. Il possédait aussi une piscine[12].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Structure pédagogique
[modifier | modifier le code]En 1890, 923 élèves suivent l'enseignement spécial, quand seulement 235 ont préféré opté pour l’enseignement classique[5]. Selon Ausset, le premier est préféré car il offre de nombreux débouchés[5].
Classement
[modifier | modifier le code]Proviseurs
[modifier | modifier le code]- 1889-années 1890 : Odilon Ausset
- années 1900 : Félix Paul
- années 1910 : Paul Turc
- après 1918 : Henri Roudil
- années 1920-années 1930 : Eugène Terraillon
- années 1940-années 1940 : Freslon
[...]
- années 1950 : Aimé Périllier[13]
[...]
Dans la littérature
[modifier | modifier le code]Léo Larguier évoque ses souvenirs du lycée dans Avant le déluge, et André Chamson dans Le Chiffre de nos jours (chapitre sur l'« école de Malivert »)[16].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Élèves
[modifier | modifier le code]Enseignants
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pichon 2019, p. 69.
- Pichon 2019, p. 70.
- Jules Ferry, « Décret érigeant en lycée national le collège communal d'Alais », Bulletin administratif de l'instruction publique, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 31, no 558, , p. 240–241 (lire en ligne, consulté le ).
- Pichon 2019, p. 71.
- Pichon 2019, p. 79.
- Pichon 2019, p. 88.
- Pichon 2019, p. 89.
- Pichon 2019, p. 75.
- Pichon 2019, p. 74.
- Pichon 2019, p. 76.
- Pichon 2019, p. 78.
- Pichon 2019, p. 83.
- Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, Dictionnaire du cinéma dans le Gard, Montpellier, Les Presses du Languedoc, (ISBN 2-85998-215-9), p. 66.
- [PDF] « Journal Alès no 19 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur journaux.alescevennes.fr, IANA, .
- « Alès : François Martinez nouveau capitaine du lycée Dumas » , sur Midi libre, (consulté le ).
- Pichon 2019, p. 85.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Laurent Pichon, « Le lycée Jean-Baptiste-Dumas d'Alès : du projet à la veille de la Grande Guerre ou un espoir de l'enseignement spécial et un lycée de l'enseignement moderne », Revue d'histoire de Nîmes et du Gard, SHNG, no 34, , p. 68-89 (ISSN 2607-9860, BNF 45471492). — évoque l'histoire de l'établissement jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- Articles sur le lycée sur Objectif Gard