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Louis Paulhan

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Louis Paulhan

Louis Isidore Auguste Marie Paulhan (Pézenas, - Saint-Jean-de-Luz, ) est un pionnier français de l'aviation.

Biographie

Né à Pézenas, Louis Paulhan se passionne durant son adolescence pour les maquettes d’avions. À cette époque, l’aviation en est à ses balbutiements et les avions sont encore en bois et en papier. En 1908, alors qu'il effectue son service militaire dans le génie à Chalais-Meudon, il est l'un des deux gagnants du concours de maquette organisé par le Colonel Renard, il gagne le premier prix : un avion grandeur nature, un Voisin, mais non motorisé. Grâce à ses amis, il lui adjoint un moteur.

le 15 juillet 1909 participe au premier meeting aérien au monde au champ d'aviation de la Brayelle près de Douai et bat le record de hauteur avec 150 mètres.

Avec cet appareil, il apprend à piloter et obtient le 10e brevet de pilote au monde, juste après les pionniers comme Blériot, Farman ou Latham. Sur différents avions, il remporte de nombreux records à travers la France, il sera notamment le bref détenteur des records de distance et de durée avec 131 kilomètres parcourus en 2 h 43. Ayant constitué une équipe comprenant Didier Masson, il multiplie les meetings aériens et les compétitions, voyageant en Angleterre puis aux États-Unis. En janvier 1910, il remporte le 1er meeting aérien international de Los Angeles au cours duquel lequel il bat le record du monde d’altitude (1209 m). C'est là qu'il y rencontre un "inconnu", un certain William Boeing, à qui il refuse de donner le baptême de l'air car non prioritaire devant les notables californiens.

Monument à Paulhan (Pézenas)

De retour en France, il participe à la conception du Canard Voisin, hydravion à flotteurs Henri Fabre. Il se lance ensuite dans la construction d’hydravions, sous licence Curtiss.

Il est décoré de laLégion d'honneur en juillet 1910.

En février 1912, il crée une école de pilotage à Villefranche-sur-mer. Mais il a d'abord découvert Arcachon, son charme et son magnifique plan d’eau, qui lui a paru idéal pour les hydravions. Il s’y installe donc. Avec le photographe local Léo Neveu, il réalise les toutes premières photos aériennes de la rade d’Arcachon. Il continue à concevoir de nouveaux avions,biplans, triplans.

Quand la Première Guerre mondiale éclate, il est mobilisé comme pilote militaire avec le grade de lieutenant. Il y participe dans le ciel de Serbie, remportant deux victoires aériennes, puis comme pilote d'essai chez les industriels mettant au point les nouveaux appareils pour l'armée.

La paix revenue, il se lance dans la conception d’hydravions métalliques jusqu’au 10 mai 1937, jour où son fils unique René trouve la mort aux commandes d’un prototype d’avion de chasse. Il prend alors sa retraite à Saint-Jean-de-Luz où il décède le 10 février 1963. Il est enterré à Pézenas, sa ville natale.