Louis-Pierre Maingault
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Orchardson dépeint le matin du alors que Napoléon regarde le rivage français s'éloigner sur le HMS Bellerophon. Les personnes qui l'accompagnent sont, de gauche à droite : Nicolas-Louis Planat de la Faye, Charles-Tristan de Montholon, Louis-Pierre Maingault, Emmanuel de Las Cases, Anne Jean Marie René Savary, François Antoine Lallemand et Henri Gatien Bertrand. Dans le fond, le fils de Las Cases est également visible.
Louis-Pierre Maingault, né le à Preuilly-sur-Claise[1] et mort le à Paris (10e arrondissement ancien[2]), est un médecin français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Élève de Jean-Nicolas Corvisart, il soutient sa thèse de doctorat de médecine à la Faculté de médecine de Paris le .
Il fait partie de la suite de Napoléon Ier qui doit l'accompagner durant l'exil de l'ancien empereur. Néanmoins, en apprenant le départ pour Sainte-Hélène au lieu de l'Amérique, il demande à rentrer en France, ce qui lui est accordé. Il débarque à Plymouth[3].
En 1823, le docteur Maingault est domicilié 41 rue du Four à Paris et est membre du Cercle médical de la capitale[4].
Professeur particulier d'anatomie et de physiologie, ancien interne des hôpitaux civils de Paris, il est élu membre adjoint résident de l'Académie royale de médecine en 1823[3].
Publications[modifier | modifier le code]
- Propositions sur les différentes branches de l'art de guérir. (Cand. L. P. Maingault) [thèse de médecine], Paris, 1810.
- Mémoire sur le vomissement, contradictoire à celui de M. Magendie, Paris, 1813.
- Médecine opératoire. Traité des diverses amputations qui se pratiquent sur le corps humain, représentées par des figures dessinées d'après nature... ayant en regard l'explication abrégée du Manuel opératoire propre à chacune d'elles, précédé d'un rapport fait par l'Institut de France [signé : Percy], Paris, Didot, 1822.
- Nonne sunt plures methodi curandi fracturas plaga complicatis ? Quaenam praestantior ?, Paris, 1827.
- « Note sur deux nouveaux procédés d'amputation partielle du pied ou modifications des méthodes de Chopart et de M. Lisfranc, communiquée à l'Académie, section de chirurgie, dans la séance du , par M. Maingault », Bulletin universel des sciences, .
- « Des Causes et de la fréquence des fièvres intermittentes dans le département d'Indre-et-Loire, par M. Maingault », Bulletin de l'Académie royale de médecine, tome III, 1838.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives départementales d'Indre-et-Loire, état-civil numérisé de la commune de Preuilly-sur-Claise, paroisse Notre Dame, BMS de l'année 1783, vue 7 de la numérisation. Il est le fils de Louis Maingault, huissier audiencer, et demoiselle Jeanne Decelles.
- Archives de Paris, ECR Paris.
- Xavier Riaud, Napoléon Ier et ses médecins, Paris, Éditions L'Harmattan, , 376 p. (ISBN 978-2-336-00395-5, lire en ligne), p. 348 ; Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, 1921, p. 77.
- Annales du Cercle Médical, 1823, p. 6.
Liens externes[modifier | modifier le code]
