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Ligne de Challerange à Apremont

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Ligne de
Challerange à Apremont-sur-Aire
Image illustrative de l’article Ligne de Challerange à Apremont
Gare de Grandpré en 1918
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1878
Fermeture 1969 – 1990
Concessionnaires Compagnie des chemins de fer de l'Argonne (1871 – 1880)
Compagnie des chemins de fer de l’Est→ (1883 – 1937)
SNCF
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 208 000[1]
Longueur 25 km
Écartement standard (1,435 m)
Pente maximale
Nombre de voies Anciennement à double voie
Trafic
Propriétaire SNCF

La ligne de Challerange à Apremont est une ancienne ligne de chemin de fer française, à écartement standard dans le prolongement de la ligne de Bazancourt à Challerange. Fermée au service des voyageurs depuis 1929, elle est restée ouverte au service des marchandises jusqu'en 1969 et 1990 suivant les tronçons.

La concession pour une ligne d’intérêt local Vouziers-Challerange-Apremont est attribuée à Monsieur Desroches et Compagnie par le conseil général des Ardennes à le . La ligne déclarée d’utilité publique par un décret du est ouverte le , son exploitation étant assurée par la Compagnie des chemins de fer de l’Argonne. La ligne est rachetée par l’État le , exploitée provisoirement par le Ministère des Travaux publics, puis cédée le à la Compagnie des chemins de fer de l’Est[2].

La liaison de Challerange à Apremont-sur-Aire comportait les stations intermédiaires de Vaux-lès-Mouron, Semuc-Termes, Grandpré, Marcq-Saint-Juvin (gare de bifurcation à partir de 1935 de la ligne de Marcq-Saint-Juvin à Baroncourt), Corné-Fléville et de Châtel-Chéhéry (qui comportait des voies de gare et desserte de quai de déchargement).

La ligne primitivement à double voie a été mise à voie unique en 1935 de Marcq-Saint-Juvin à Apremont en 1942 de Challerange à Marcq-Saint-Juvin.

Pendant la Première guerre mondiale, la ligne est à l’intérieur des territoires occupés par l’Allemagne à proximité du front. Elle prend un caractère stratégique et des travaux importants sont effectués (construction d’ installations, gares, ouvrages d'art). Lors de l’offensive de l’automne 1918, la région est sous le contrôle de l’armée américaine qui prolonge la voie au sud par construction d’une ligne d'Apremont-sur-Aire à Aubréville sur la ligne de Saint-Hilaire-au-Temple à Hagondange pour créer une liaison nord-sud. La ligne est fermée au service voyageurs le (une des premières avant les vagues de fermetures des années 1938-1939) avec desserte de substitution par la Société Auxiliaire de Transports Automobiles de l’Est mais rouverte pendant la guerre de 1939-1945. La section de Grandpré à Apremont a été fermée au service du fret le et celle de Challerange à Grandpré vers 1990[3].

La gare de Challerange qui restait néanmoins desservie par la ligne d'Amagne - Lucquy à Revigny a été fermée le [4].

La ligne s'embranchait à la station Marc-̈Saint-Juvin à la ligne stratégique vers Baroncourt ouverte en 1935 peu utilisée et fermée en 1942.

Exploitation

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Tableau horaires de 1909

Avant la première guerre mondiale, la ligne était desservie par 4 trains de voyageurs quotidiens. Le trafic voyageurs et marchandises était faible, la région étant peu peuplée[2].

Notes et références

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  1. « Inventaire des lignes oubliées », sur lignes-oubliees.com/ (consulté le ).
  2. a et b [1]
  3. Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français, t. 3, Paris, La Vie du rail, , 397 p. (ISBN 978 2 37062 097 2), p. 205
  4. Site Fret SNCF : la gare de Challerange

Bibliographie

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  • Pascal Dumont - Olivier Geerinck, « La ligne Challerange-Apremont-sur-Aire », dans Sur les rails d'Ardennes et de Gaume, éditions de Borée, (ISBN 9782844942692)
  • Atlaslist des chemins de fer français, éditions La Vie du Rail, janvier 2023, (ISBN 978 2 37062 097 2)

Articles connexes

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Liens externes

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