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Le Festin des dieux (Bijlert)

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Le Festin des dieux
Artiste
Date
Vers les années 1630Voir et modifier les données sur Wikidata
Type
Matériau
Dimensions (H × L)
110 × 104 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
1938E261Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Inscription
J. bÿlert. feVoir et modifier les données sur Wikidata

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Le festin des dieux est un tableau peint par le peintre néerlandais Jan van Bijlert, réalisé vers 1635-1640.

Histoire

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Le tableau trouve une célébrité inédite suite à une polémique déclenchée suite à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2024. L'artiste Philippe Katerine quasiment dénudé fait une apparition, grimé en Bacchus bleu pailleté d'argent et à la barbe safran, et interprète Nu, à demi-allongé derrière un plateau de fromages, sur un plateau de fruits et fleurs colorés, disposé en offrande au centre de la longue table de banquet réunissant différents personnages bigarrés dont nombre de drag queens, postés derrière lui. D'aucuns interprètent cet extrait comme un référence à La Cène de Vinci[1],[2],[3],[4], mais d'autres y voient une référence au Festin des dieux de Jan van Bijlert[5],[6] où l'on peut voir Apollon couronné jouer de la lyre au centre de la table ainsi que Bacchus au premier plan[7].

Description

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Le tableau représente un banquet ayant lieu sur le mont Olympe pour célébrer le mariage de Thétis, une néréide, et Pélée, roi de Phthie, auquel participent de nombreux dieux de la mythologie gréco-romaine. On peut voir au centre Apollon couronné et tenant une lyre. Dans la partie gauche on peut reconnaître Minerve, Diane, Mars, Vénus et l'Amour et, derrière, Flore, la déesse du printemps. A droite se trouvent Hercule et Neptune, ainsi qu'Éris, reconnaissable à la pomme d'or de la discorde qu'elle a amené pour se venger de ne pas avoir été invitée. Au premier plan, se tiennent un satyre dansant et Bacchus en train de manger une grappe de raisin[7].

La partie gauche du tableau a été coupée, expliquant l'absence de certains dieux. Cela explique par exemple la présence du paon de Junon, mais pas de la déesse elle-même[7].

Liens externes

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Références

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  1. ↑ « JO 2024 : Zinédine Zidane, Lady Gaga, Céline Dion, un spectacle total sur la Seine et le déluge… Paris s’offre une cérémonie d’ouverture inoubliable », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ « La cérémonie d’ouverture des JO de Paris enthousiasme la gauche mais indigne une partie de la droite et de l’extrême droite », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ « Cérémonie d'ouverture de Paris 2024 : "Une image comme ça, on n'aurait jamais pu la créer, même au cinéma" », sur France Inter, (consulté le ).
  4. ↑ « JO 2024: la drag-queen Piche répond aux critiques après sa performance à la cérémonie d'ouverture », sur RMC Sport Jeux Olympiques
  5. ↑ « JO 2024 : Thomas Joly s’est-il inspiré de « la Cène » ou du « Festin des dieux » ? », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ Aude Dassonville, « JO 2024 : ce que l’on n’a pas vu de la cérémonie d’ouverture et ce que certains ont voulu voir », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ a b et c Fiche sur le site du Musée Magnin
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