Langue anglo-bavaroise

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Auberge de Bavière (en) à La Valette

La langue anglo-bavaroise était, avec celles de Provence, d'Italie, de France, de Castille, d'Aragon, d'Allemagne, et d'Auvergne, est l'une des huit langues (ou « provinces ») des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui existaient à la fin du XVIIe siècle.

Historique[modifier | modifier le code]

La langue anglo-bavaroise est créée en 1776 par la fondation du grand prieuré de Pologne et de celui de Bavière en 1780. Le grand prieuré de Pologne est exproprié en 1810 et celui de Bavière en 1818. Elle est l'héritière de la langue d'Angleterre dissoute en 1540 et de la langue d'Allemagne passée à la religion protestante en 1538 pour les prieurés de Dacie, de Hongrie et du grand bailliage de Brandebourg.

C'est en son sein qu'est créé le dernier prieuré de l'Ordre : le grand prieuré russe de Saint-Pétersbourg, constitué le par une convention entre l'empereur de Russie Paul Ier et l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à la demande du bailli Giulio Litta représentant de ce dernier auprès de la cour russe.

Grand prieuré de Pologne[modifier | modifier le code]

Le grand prieuré de Pologne comprend 29 commanderies[1].

Liste des prieurs[modifier | modifier le code]

Liste des commanderies[modifier | modifier le code]

Commanderie Origine Création Dévolution Diocèse Protection Observations

Grand prieuré de Bavière[modifier | modifier le code]

Le grand prieuré de Bavière comprend 28 commanderies[1].

Listes des prieurs[modifier | modifier le code]

Listes des commanderies[modifier | modifier le code]

Commanderie Origine Création Dévolution Diocèse Protection Observations

Grand prieuré de Russie[modifier | modifier le code]

Le grand prieuré de Russie comprend une seule commanderie, celle du prieuré hospitalier de Gatchina avec un Palais à Saint Petersboug, le Palais Vorontsov.

Listes des prieurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b H. J. A. Sire (1994) p. 205-206

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • H. J. A. Sire, The Khigths of Malta, Yales University Press, 2005