La Vie rêvée
Réalisation | Mireille Dansereau |
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Scénario |
Patrick Auzépy Mireille Dansereau |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | ACPAV |
Pays de production |
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Genre | Comédie dramatique |
Durée | 85 minutes |
Sortie | 1972 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La Vie rêvée est une comédie dramatique québécoise de Mireille Dansereau sorti de 1972.
Avec ce road movie féministe, Mireille Dansereau signe son premier long-métrage et devient du même coup la première femme québécoise à réaliser un long métrage de fiction[1].
Synopsis[modifier | modifier le code]
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original : La Vie rêvée[2]
- Réalisation : Mireille Dansereau
- Scénario : Patrick Auzépy, Mireille Dansereau
- Photographie : Louis de Ernsted, François Gill, Richard Rodrigue
- Montage : Danielle Gagné
- Musique : Emmanuel Charpentier
- Décors : Michèle Cournoyer
- Production : Guy Bergeron
- Société de production : Association coopérative de productions audio-visuelles (ACPAV)
- Pays de production :
Canada
- Langue originale : français
- Format : couleurs et noir et blanc - 1,66:1 - Son mono - 35 mm
- Durée : 85 minutes
- Genre : Comédie dramatique
- Date de sortie :
- Canada :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Liliane Lemaître-Auger : Isabelle
- Véronique Le Flaguais : Virginie
- Jean-François Guité : Jean-Jacques
- Guy Foucault : Yves
- Louise Portal : Andrée
- Marc Messier
- Paul Brennan
- Judith Paré
- Stéphanie Dansereau
- Pierre Fauteux
- Suzanne Comtois
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Selon la revue 24images, le film « demeure le premier chef-d’œuvre féministe du cinéma québécois »[3].
Selon Marcel Jean, le film laisse paraître une volonté de rompre avec la bourgeoisie en présentant l'amitié entre deux femmes de milieux différents. Le regard que la cinéaste pose sur la jeunesse se distingue de ce que le cinéma québécois a proposé jusqu'alors[4]. Tandis que le jeune cinéma québécois se concentre sur la volonté collective d'émancipation du peuple québécois, Mireille Dansereau s'intéresse davantage à l'émancipation des femmes, en brisant les belles images qu'on leur propose[5].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Le film a remporté deux Prix du cinéma canadien lors de la 24e édition du Palmarès du film canadien en 1972, soit le Prix du meilleur montage (Danielle Gagné) et le Prix Wendy Michener[6].
Il a ensuite été projeté au Festival international du film de Toronto 1984 dans le cadre de Front & Centre, un programme rétrospectif spécial de films artistiquement et culturellement notables de toute l'histoire du cinéma canadien[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Odile Tremblay, « Le blues de Mireille Dansereau », Le Devoir, (lire en ligne)
- « La Vie rêvée », sur elephantcinema.quebec
- « La Vie rêvée », sur revue24images.com
- Jean, Marcel, 1963-, Le cinéma québécois, Boréal, (ISBN 2-7646-0415-7 et 9782764604151, OCLC 61259002, lire en ligne)
- Coulombe, Michel., Jean, Marcel, 1963- et Carrière, Louise., Le Dictionnaire du cinéma québécois, Boréal, (ISBN 2-89052-266-0 et 9782890522664, OCLC 20934601, lire en ligne)
- (en) Martin Knelman, « Wedding in White wins Etrog », The Globe and Mail,
- (en) Carole Corbeil, « The stars are coming out for Toronto's film festival », The Globe and Mail,
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :