L'Armée Brancaleone

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L'Armée Brancaleone
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Vittorio Gassman dans une scène du film
Titre original L'armata Brancaleone
Réalisation Mario Monicelli
Scénario Agenore Incrocci, Furio Scarpelli, Mario Monicelli
Acteurs principaux
Sociétés de production Mario Cecchi Gori
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 128 min
Sortie 1966

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Armée Brancaleone (titre original : L'armata Brancaleone) est un film italien réalisé par Mario Monicelli, sorti en 1966, et présenté en compétition au 19e festival de Cannes.

Il s'agit d'une farce médiévale avec Vittorio Gassman en rôle-titre, accompagné de Gian Maria Volontè, Enrico Maria Salerno et Catherine Spaak. Barbara Steele y fait une apparition.

Le succès considérable rencontré par l'armée Brancaleone a incité Mario Monicelli à lui donner une suite, Brancaleone s'en va-t'aux croisades, sortie en 1970.

Le personnage de Brancaleone a pu être perçu comme un Don Quichotte italien[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Victime de bandits, le chevalier Arnolfo Main-de-Fer est laissé pour mort et dépouillé de ses biens par un groupe de paysans sans scrupule. Ceux-ci mettent la main sur un parchemin qui confère à celui qui le détient la possession du fief d'Aurocastro, dans les Pouilles.

Ils se mettent alors en quête d'un chevalier qui puisse prendre possession d'Aurocastro en leurs noms. Leur choix se porte sur Brancaleone da Norcia, chevalier incapable, déshérité et affublé d'un cheval jaune particulièrement peu coopératif.

Brancaleone et son armée de loqueteux entreprennent le long voyage vers leur fief, mais de nombreuses péripéties les attendent…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Cette comédie loufoque traite le Moyen Âge sans aucune complaisance, tout y est tourné en ridicule qu'il s'agisse de la religion, de la paysannerie, de la chevalerie, des coutumes matrimoniales... Mario Monicelli montre une irrévérence sans borne. Mais même s'ils sont décrits sous un angle peu flatteur, les personnages de cette immense farce sont bien plus crédibles que les stéréotypes médiévaux créés au XIXe siècle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]