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Karim Aïnouz

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Karim Aïnouz
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Karim Aïnouz lors du Festival de Cannes 2024.
Naissance (58 ans)
Fortaleza, Brésil
Nationalité Drapeau du Brésil Brésil
Profession Réalisateur
Films notables Madame Satã
Le Ciel de Suely
Praia do Futuro

Karim Aïnouz est un réalisateur et artiste visuel brésilien, né le à Fortaleza.

Il descend d'une famille d'origine kabyle du village de Taguemount-Azouz, dans le département de Tizi-ouzou en Algérie. En 1988, il commence à perdre la vue à cause d'une maladie héréditaire, il compense par la photographie et le cinéma[1]. Après des études d'architecture à Brasilia, Karim Aïnouz suit une formation en théorie du cinéma à l'université de New York (NYU). De l'architecture à la peinture en passant par la photographie, Karim Aïnouz se spécialise dans le cinéma expérimental.

Il évolue au début des années 1990 dans le milieu du cinéma américain. Il commence en travaillant pour le réalisateur Todd Haynes sur son film Poison (1991), d'abord comme assistant de casting puis comme assistant monteur. Il travaillera aussi sur deux films : Swoon (1992) de Tom Kalin et Postcards from America (1993) de Steve McLean.

C'est aussi à cette période que Karim Aïnouz commence le tournage de ses deux premiers courts-métrages comme réalisateur : O Preso (1992) et Seams (tourné en 1990 et complété en 1993). Seams est un mélange entre le journal intime et le documentaire, utilisant le Super 8 et le VHS. Le documentaire reçoit notamment le prix de meilleur court-métrage au Atlanta Film Festival (en) (1994) et à celui du Ann Arbor Film Festival dans le Michigan (1994).

Il tourne ensuite Paixão Nacional (1994) et Hiç Habitat Felicitas (1996).

Son premier long-métrage Madame Satã (2002) est sélectionné au Certain regard[2] au Festival de Cannes et reçoit de multiples récompenses à travers le monde.

Karim Ainouz en 2005.

Le Ciel de Suely (2006) ainsi que Viajo porque Preciso, Volto porque Te Amo, co-réalisé avec Marcelo Gomes (2009), sont invités à la section Orizzonti[3] à la Biennale de Venise et remportent des prix internationaux.

En 2008 Karim Aïnouz réalise Alice, une série de treize épisodes pour HBO Amérique latine.

La Falaise argentée (2011) est présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et gagne le prix de meilleur réalisateur au Festival international du film de Rio de Janeiro.

Il réalise aussi le film Sonnenallee[4] (2011) pour la biennale de Sarjah.

Il est scénariste d’Avril brisé (2001) de Walter Salles mais aussi de Cinéma, aspirine et vautours (en) (2005) de Marcelo Gomes et est coscénariste de Bahia, ville basse (2005) de Sérgio Machado.

Ses installations sont exposées dans différentes manifestations comme la biennale du Whitney Museum of American Art (1997), la biennale d'art de São Paulo (2004) et la biennale de Sharjah (2011). Il a aussi collaboré avec Olafur Eliasson pour son installation vidéo Your Empathic City pour Videobrasil Festival. Il en fera un documentaire, Domingo, projeté au Festival du film international de Rio en 2014.

Karim Aïnouz est invité en 2012 à diriger un des courts-métrages du projet Destricted.br[5] en 2012 avec Adriana Varejão, Janaína Tschäpe (en), Julião Sarmento, Lula Buarque de Hollanda, Marcos Chaves (en) et Miguel Rio Branco. Ce projet est sur le modèle du projet Destricted de Larry Clark.

En 2012 il est invité pour être membre du jury au Festival de Cannes pour la Cinéfondation et pour la Palme d'or du court métrage. En 2014, il est président du jury pour le Festival international du film de Rio et pour le Heiner Carow Award de la Berlinale.

Son long métrage, Praia do Futuro (2014), est tourné en Allemagne et au Brésil. Le film est sélectionné en compétition officielle pour l'Ours d'Or à la Berlinale de 2014[6].

Il participe à la réalisation du documentaire Cathedrals of Culture en partenariat Wim Wenders. Le projet du film en 3D est de traiter de l'âme des bâtiments. Karim Aïnouz a choisi de filmer le Centre Pompidou. Le documentaire est projeté à la Berlinale en 2014.

Son long métrage La Vie invisible d'Eurídice Gusmão (A Vida Invisível de Eurídice Gusmão) remporte le prix Un certain regard au Festival de Cannes 2019[7]. Le film est censuré par les autorités brésiliennes[8].

Il est le demi-frère de la réalisatrice française Kamir Aïnouz[9].

Filmographie

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Réalisateur

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Courts et moyens métrages

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Longs métrages

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Télévision

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Scénariste (hormis ses propres réalisations)

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Sélections

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Références

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  1. « GRAND ENTRETIEN. " 'Marin des montagnes' est un film qui m'a libéré" : le cinéaste brésilien Karim Aïnouz évoque l'Algérie, son cinéma, Cannes et son envie de transmettre », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. « Liste en compétition Certain Regard Cannes 2002 »
  3. (en) « Selection Biennale de Venise 2009 »
  4. (en) « Projet de Sonnenallee pour la Biennale de Sharjah », sur sharjah art
  5. (pt) « Projet de Karim Ainouz Destricted Br. »
  6. (en) « Berlinale 2014 »
  7. Florence Vierron, « La Vie invisible d’Euridice Gusmão remporte le prix Un certain regard », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Governo censura exibição de filme 'A Vida Invisível' organizada por trabalhadores da Ancine », sur Esquerda Diario,
  9. Dossier de presse du film Cigare au miel (lire en ligne), p. 6
  10. (en) « Nardjes A. », sur www.berlinale.de (consulté le )
  11. « MARINHEIRO DAS MONTANHAS », sur Festival de Cannes (consulté le )

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