Juicy Salif
Matériau | |
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Hauteur |
290 mm |
Diamètre |
140 mm |
Pays d'origine | |
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Concepteur | |
Date |
Fabricant |
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Lancement | |
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Marque |
Énergie |
Énergie humaine (d) |
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Produit |
Jus d'agrume (d) |
Usage |
Extraction de jus (en), architecture d'intérieur |
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Conservateurs | |
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Numéro d'inventaire |
48.2000.2, 200 |
Le Juicy Salif est un presse-agrume en fonte d'aluminium issu du design industriel. Il est peu efficace pour exprimer du jus de fruit[1], car Philippe Starck l'a conçu avant tout comme un objet de communication.
Historique
[modifier | modifier le code]Alessi contacte en 1986 six architectes ou designer afin qu'ils réalisent un objet du quotidien[2]. L'idée de ce presse-agrume émane de Philippe Starck lors de l'hiver 1988 alors qu'il essaye de presser un citron[3]. Ces années là, il crée différents objets quotidiens[2]. La première édition de ce presse-agrumes est publiée en 1990 et est fabriquée et commercialisée depuis par la société Alessi. Il s'en est vendu plus de deux millions d'unités[4], une des meilleures ventes de l'entreprise[3].
Inspiré de la forme d'un calamar[3] et posé sur trois grands pieds instables de 29cm, il n'y a rien en dessous pour recevoir le jus et les pépins ne sont pas retenus[5]. C'est une volonté du designer, basée sur la sémantique[2], de créer un objet nouveau, pour le grand public, pouvant devenir un sujet de conversation bien au delà de sa fonction initiale : il est donc destiné à être « plus décoratif que réellement utile », sa forme prime sur sa fonction[3],[5]. « Alors que sa faible efficacité a souvent été moquée ensuite, le presse-agrumes marque un changement dans notre perception du design, la personnalité du designer s’ajoutant à la pertinence de l’objet lui-même » précise Erika Pinner de Vitra Design Museum[6].
Cet objet est à ce jour considéré comme une icône[3] et est exposé dans plusieurs musées, notamment au Museum of Modern Art[7], au Centre Pompidou[8], au Musée des arts décoratifs de Paris[9], au Victoria and Albert Museum[10], au Metropolitan Museum of Art[11], au Museum of Applied Arts & Sciences[12], au Vitra Design Museum[13] ou encore au Rhode Island School of Design Museum[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) B. Russo et A. De Moraes, « The Usability of Iconic Designs a Case Study of Juicy Salif », Proceedings of the Human Factors and Ergonomics Society Annual Meeting, vol. 47, no 5, , p. 844–847 (ISSN 1541-9312, DOI 10.1177/154193120304700512, lire en ligne, consulté le ).
- « Juicy salif », sur Marie Claire Maison (consulté le )
- Anne-Lise Carlo, « Un jour, un objet : le Juicy Salif », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Olivier Tosseri, « Alessi, usine à rêves made in Italy », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Susie Hodge (en), Pourquoi est-ce un chef-d’œuvre ? : 80 objets design expliqués, Eyrolles, , 224 p. (ISBN 978-2-212-55933-0), p. 104 à 105
- Anne-Lise Carlo, « En Allemagne, le Vitra fête trente ans de design », sur lemonde.fr, (consulté le )
- MoMA
- Centre Georges Pompidou, Paris
- Musée des arts décoratifs de Paris
- Victoria and Albert Museum
- Metropolitan Museum of Art
- Museum ofApplied Arts& Sciences
- Chrystel Chabert, « Allemagne : le Vitra Museum revisite 30 ans de design, entre minimalisme et consommation de masse », sur francetvinfo.fr,
- Rhode Island School of Design Museum
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Bernice Harrison, « Design Moment: Juicy Salif by Philippe Starck, c.1990 », sur irishtimes.com, (consulté le )
- (en) Rosalind Sykes, « The home in 50 objects #17: Juicy Salif lemon squeezer », sur ft.com, (consulté le )