Joseph Fadelle

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Joseph Fadelle
Joseph Fadelle en 2014.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Mohammed al-Sayyid al-Moussaoui
Nationalité
Activité
Auteur
Autres informations
Genre artistique
Œuvres principales

Mohammed al-Sayyid al-Moussaoui, devenu Joseph Fadelle à la suite de sa conversion au catholicisme, est un écrivain né en 1964[1] en Irak au sein d'une famille musulmane chiite.

Biographie

Né en Irak, ainé d'une riche famille de l'aristocratie chiite de son pays, considérée comme descendant de Mahomet par le 7e imam, il a fui son pays avec sa femme et ses enfants en raison de la fatwa qui le vise, à la suite de sa conversion[2],[3]. Elle a eu lieu à partir d’une conversation avec un chrétien lors de son service militaire, puis d’un rêve et d’une lecture rigoureuse du Coran et de la Bible. Il a vécu sa conversion en secret pendant de nombreuses années, y compris de sa femme et ses deux enfants, puis a été découvert par sa femme qui l'a suivi dans sa démarche, puis par sa famille, dont certains membres voulaient le mettre à mort[2]. Torturé par le régime politique de Saddam Hussein pendant plusieurs mois à la demande d'un cousin fonctionnaire, il a été relâché après la mort de ce dernier[2]. Il a dû attendre longtemps pour être baptisé, les autorités religieuses catholiques craignant d'enfreindre la loi irakienne interdisant les conversions[2]. Pour fuir son pays, Joseph Fadelle est passé par la Jordanie, où il a échappé de peu à un assassinat de la part de ses propres frères, et où un fonctionnaire musulman du HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés) a motivé son refus de l'aider en l'accusant faussement, devant des autorités occidentales, d'avoir gazé des Kurdes[2]. Il vit en France depuis 2001 et a obtenu la nationalité française[4].

Il a écrit en 2010 un livre autobiographique, Le Prix à payer[5] (50 000 exemplaires vendus fin 2010[6]) dans lequel il témoigne de sa conversion, analyse Mahomet comme un stratège et non un homme religieux, décrit l'islam comme une prison et sa conversion, comme une libération.

Lors de ses déplacements publics, pour des conférences, il est escorté par des policiers en raison des menaces de mort qui pèsent sur lui[7]. Depuis 2013, il témoigne à visage découvert[8].

Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

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