José Sánchez Guerra
José Sánchez Guerra | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil des ministres espagnol | ||
– (8 mois et 29 jours) |
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Monarque | Alphonse XIII | |
Prédécesseur | Antonio Maura | |
Successeur | Manuel García Prieto | |
Biographie | ||
Nom de naissance | José Sánchez Guerra y Martinez | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cordoue (Royaume d'Espagne) | |
Date de décès | (à 75 ans) | |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) | |
Nationalité | Espagnole | |
Parti politique | Parti libéral-conservateur | |
Enfants | Rafael Sánchez Guerra | |
Profession | Avocat Journaliste |
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Présidents du Conseil des ministres espagnol | ||
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José Sánchez Guerra y Martinez (Cordoue, - Madrid, ) est un homme d'État espagnol. Il devient Président du Conseil des Ministres en 1922.
Avocat et journaliste, il dirige les publications La lberia (1885), Revista de España (1888) et El Español (1898)
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1886, il entame sa carrière politique en tant que député de Cabra (Córdoba) sous les couleurs du Parti libéral de Práxedes Mateo Sagasta. Il rejoint, par la suite, le Parti Conservateur d'Antonio Maura. Entre 1903 et 1904, il est nommé ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire en 1908. Il occupe également le poste de gouverneur de la Banque d'Espagne entre juillet et , puis entre janvier 1907 et .
Pendant les diverses crises que traversa le Parti Conservateur, Sánchez Guerra se tient à l'écart, bien qu'il accepte à nouveau la charge du Ministère de l'Intérieur en 1913-15 et 1917, dans les gouvernements présidés par Eduardo Dato. Au décès de celui-ci, plusieurs gouvernements conservateurs se succédèrent dont un présidé, entre mars et , par José Sanchez Guerra. Dans son gouvernement se retrouvent des conservateurs mauristes et des membres de la Lliga Catalane. Il tente de mettre fin au pistolérisme patronal à Barcelone en destituant le gouverneur civil Severiano Martínez Anido, jugé trop tolérant envers les pistoleros et sévère répresseur des groupes anarchistes barcelonais. L'assassinat de Dato avait donné des ailes à Martinez Anido qui s'était posé comme un des principaux obstacles au rétablissement de la paix sociale. Mais les remous autour du rapport Picasso, qui informait sur le désastre d'Anoual (Maroc, guerre du Rif), précipitèrent sa chute.
Avec l'instauration de la dictature de Primo de Rivera, José Sanchez Guerra entra dans l'opposition. Il la critiqua d'abord avant de s'exiler en France en 1927. Il revint à Valence (Espagne) le pour diriger une action révolutionnaire contre le dictateur qui se solda par un retentissant échec. Se refusant à fuir, il fut arrêté mais les tribunaux le relaxèrent. Sa ferme position en faveur de la constitution fut un des facteurs qui contribua au discrédit de la dictature et de la monarchie qui en était complice.
Malgré sa critique envers la position d'Alphonse XIII, après la chute du gouvernement Dámaso Berenguer, il accepta la requête du roi et tenta de nouer un pacte avec les membres du Comité Républicain qu'il sollicita à la prison Modelo où ils étaient détenus. Bien qu'il ait été élu député du groupe conservateur favorable à la République aux élections générales du 28 juin 1931, il dut se retirer de la vie politique pour des raisons de santé.
Références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Avocat espagnol du XIXe siècle
- Avocat espagnol du XXe siècle
- Journaliste espagnol
- Personnalité politique espagnole de la Restauration bourbonienne
- Personnalité politique andalouse
- Personnalité du Parti libéral fusionniste
- Personnalité du Parti libéral-conservateur (Espagne)
- Ministre espagnol de la Restauration bourbonienne
- Premier ministre d'Espagne
- Membre de l'Académie royale des sciences morales et politiques
- Naissance en juin 1859
- Naissance à Cordoue
- Décès en janvier 1935
- Décès à Madrid
- Décès à 75 ans
- Gouverneur civil de Madrid