Johanna Gapany
| Johanna Gapany | |
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| Fonctions | |
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| Conseillère aux États | |
| En fonction depuis le (4 ans, 6 mois et 27 jours) |
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| Élection | |
| Législature | 51e (2019-2023) |
| Prédécesseur | Beat Vonlanthen |
| Députée au Grand Conseil du canton de Fribourg | |
| – (2 ans, 11 mois et 13 jours) |
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| Élection | |
| Conseillère communale de Bulle | |
| – (3 ans et 7 mois) |
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| Successeur | Eric Gobet |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Riaz |
| Nationalité |  Suisse
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| Diplômé de | HEG Fribourg |
| Profession | Chargée de communication |
| Résidence | Bulle |
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Johanna Gapany, née le à Riaz, est une personnalité politique fribourgeoise, membre du parti libéral-radical et conseillère aux États depuis 2019.
Biographie
Née le à Riaz[1], Johanna Gapany grandit à La Tour-de-Trême. Elle est issue d'une vieille famille radicale gruyérienne[2] ; son père est agriculteur[3]. Elle étudie l'économie à la Haute école de gestion de Fribourg[4], et séjourne au Canada et en Allemagne[5].
Après avoir travaillé au marketing d'une entreprise de coffrets cadeaux[6], elle est engagée comme chargée de communication à l'hôpital Daler.
Parcours politique
Son premier engagement commence avant sa majorité, lorsqu'elle combat la fusion de La Tour-de-Trême d'avec Bulle[7]. En 2007, elle rejoint les jeunes libéraux-radicaux de son canton, qu'elle préside trois ans plus tard[8]. En 2012, elle est élue conseillère générale (législatif) de Bulle[9], et accède à la vice-présidence des jeunes libéraux-radicaux suisses, poste qu'elle garde jusqu'en 2016.
Aux élections communales de 2016, Johanna Gapany est choisie au conseil communal de sa ville, et prend en charge le département des sports & espaces publics. Elle est également élue au Grand Conseil fribourgeois[10], dans lequel elle siège à la commission de la politique extérieure[9].
Gapany est candidate aux fédérales de 2011 sur une liste jeunes, puis responsable de campagne en 2015. Elle se présente au Conseil des États en 2019 et obtient 19 534 voix au premier tour, ce qui la place 3e[11]. Son parti la lance alors pour le second tour[12],[13],[14], menaçant le duo Levrat/Vonlanthen[15]. Le 10 novembre, jour de l'élection, le système informatique chargé du vote du canton de Fribourg tombe en panne, décalant la publication des résultats[16]. Johanna Gapany est finalement élue conseillère aux États avec 31 129 suffrages, soit 138 de plus que le sortant Beat Vonlanthen[17],[18]. Elle devient ainsi la plus jeune sénatrice du pays[19].
Notes et références
- « Biographie de Johanna Gapany », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
- Yan Pauchard, « Johanna Gapany: ‹ Je ne me suis jamais laissé le choix de faire dans la demi-mesure › », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Camille Pagella, « Ces militants politiques qui montent », L'Illustré, (lire en ligne)
- Mathieu Signorell, « Johanna Gapany: l’hyperactivité des jeunes candidats fribourgeois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Portrait – Johanna », sur johanna-gapany.ch (consulté le )
- Magalie Goumaz, « Johanna Gapany, la jeune bête politique qui grimpe », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Yan Pauchard, « Johanna Gapany, enfant chérie du PLR fribourgeois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Biographie », sur Johanna Gapany, (consulté le )
- Guillaume Chillier et Nicolas Maradan, « L’ambitieuse qui rêve de Palais fédéral », La Liberté, (lire en ligne)
- « Parlinfo Fribourg : Membres », sur parlinfo.fr.ch (consulté le )
- « Résultats – Conseil des États », sur fr.ch (consulté le )
- « Johanna Gapany maintient sa présence au 2e tour », 24Heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- (de) Urs Haenni, « Johanna Gapany führt Kandidatur weiter », Freiburger Nachrichten, (lire en ligne)
- Yan Pauchard, « Johanna Gapany, la jeune femme qui électrise l’élection à Fribourg », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Yan Pauchard, « Johanna Gapany, la jeune femme qui électrise l’élection à Fribourg », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Fédérales 2019: attente très longue à Fribourg suite au problème technique », ArcInfo, (lire en ligne)
- Mathieu Henderson et Jessica Vial, « A Fribourg, la PLR Johanna Gapany ravit le siège du PDC Beat Vonlanthen », RTS Info, (lire en ligne)
- Yan Pauchard, « L’élection de Johanna Gapany est confirmée », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Florent Quiquerez, « L’étoile montante du PLR s'appelle Johanna Gapany », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
