Jean-Paul Andréani

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Jean-Paul Andréani

Naissance
Le Petit-Quevilly (France)
Décès (à 90 ans)
16e arrondissement de Paris (France)
Activité principale Danseur étoile
Style Classique
Lieux d'activité Opéra national de Paris
Années d'activité De 1938 à 1968
Formation École de danse de l'Opéra national de Paris
Maîtres Gustave Ricaux
Serge Peretti
Distinctions honorifiques Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres

Jean-Paul Andréani, né le au Petit-Quevilly et mort le à Paris 16e[1], est un danseur français de style classique et néoclassique. Il fut danseur étoile au Ballet de l'Opéra national de Paris du 1er janvier 1954 au 30 septembre 1968.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Paul Andréani entre à l’École de danse de l'Opéra national de Paris le 1er octobre 1938. À partir du 1er janvier 1945, il est engagé dans le corps de ballet où il est l’élève de Gustave Ricaux puis de Serge Peretti. Il est nommé deuxième quadrille en février 1945 puis premier quadrille en décembre 1945. Il saute ensuite deux classes (celles des coryphées et des petits sujets) pour devenir directement grand sujet en 1947. Il devient premier danseur en 1950. Il est nommé danseur étoile le 1er janvier 1954 à l’âge de 24 ans[2].

Il est nommé chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres le .

Il quitte l’Opéra le 30 septembre 1968 à l’âge de 39 ans.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Participations[modifier | modifier le code]

Il participe, le , à la soirée donnée par le général de Gaulle, président de la République, en l'honneur de Urho Kekkonen, président de la République de Finlande. Au programme, le ballet Symphonie concertante chorégraphié par Michel Descombey. Jean-Paul Andréani interprète le premier rôle aux côtés de Claire Motte[3].

En 1962, Jean-Paul Andréani suit les cours de Gene Robinson, un Noir américain originaire de Détroit qui est arrivé à Paris en 1948 avec la compagnie de Katherine Dunham. Suivent aussi ces cours Claire Motte et Claude Bessy[4].

Jean-Paul Andréani participe en avril 1963 à la tournée de l’Opéra national de Paris au Japon avec Claude Bessy, Claire Motte, Jacqueline Rayet, Peter Van Dijk et Attilio Labis[4],[5].

Il participe, le , à la soirée donnée par le général de Gaulle en l'honneur de Charles Hélou, président de la République libanaise. Au programme, le ballet Le Palais de Cristal (en) de George Balanchine[6].

Créations[modifier | modifier le code]

Interprétations[modifier | modifier le code]

  • Divertissement (1949, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski), rôle de l'oiseau bleu
  • Septuor (1950, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Jean Lutèce)
  • Les Indes galantes (1950, Opéra-ballet, chorégraphie de Harald Lander, musique de Henri Büsser, Paul Dukas et Jean-Philippe Rameau), rôle du vent Borée[11]
  • Samson et Dalila (1951, opéra-ballet, chorégraphie de Albert Aveline)
  • Istar (1951, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Vincent d'Indy)
  • Le Prince Igor (1951, ballet, musique de Alexander Borodine), rôle du Prince[5]
  • Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail (1951, ballet-pantomime, chorégraphie d'Arthur Saint-Léon, musique de Léo Delibes), rôle de Frantz
  • Le Chevalier et la Damoiselle (1951, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Philippe Gaubert), rôle du chevalier bleu[12]
  • Les animaux modèles (1952, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Francis Poulenc)
  • Cinéma (1953, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Louis Aubert)
  • Suite de danses (1954, ballet, chorégraphie de Albert Aveline, musique de Frédéric Chopin)
  • Le Spectre de la rose (1954, ballet, chorégraphie de Michel Fokine, musique de Carl Maria von Weber), rôle du spectre[13],[14]
  • L'Aiglon (1955, opéra-ballet, chorégraphie de Albert Aveline)
  • Études (1955, ballet, chorégraphie de Harald Lander, musique de Carl Czerny)[5]
  • Soir de fête (1955, ballet, chorégraphie de Léo Staats)
  • Isoline (1959, ballet, chorégraphie de George Skibine, musique de André Messager)
  • Suite en blanc - Namouna (1961, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique d'Edouard Lalo)
  • La Symphonie concertante (1962, ballet, chorégraphie de Michel Descombey, musique de Frank Martin)[5]
  • Les Sylphides (1963, ballet, chorégraphie de Michel Fokine, musique de Frédéric Chopin)[9]
  • Le Palais de cristal (1963, ballet, chorégraphie de George Balanchine, musique de Georges Bizet)
  • La Péri (1964, ballet, chorégraphie de Serge Lifar, musique de Paul Dukas)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Jean-Paul Andreani est promu premier danseur étoile », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  3. « Soirée au Théâtre National de l'Opéra », sur www.idancedb.com, (consulté le )
  4. a b et c « La danse pour passion, de Claude Bessy, Editions JC Lattès, 17 mars 2004 », sur Google Books (consulté le )
  5. a b c et d « Le corps de ballet de l'Opéra de Paris au festival d'Osaka », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  6. « Soirée au Théâtre national de l'Opéra », sur www.idancedb.com, (consulté le )
  7. Olivier Merlin., « La saison de ballets est terminée », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  8. Olivier Merlin, « " Symphonie " de Balanchine », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  9. a et b « Collaboration entre l'opéra et la Comédie-Française pour la chorégie d'Orange », sur Le Monde, (consulté le )
  10. « La grande-duchesse charlotte et le prince Félix ont regagné Luxembourg », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  11. « Le 10 juin à l'Opéra Des grognards de l'Empire et des cavaliers signaleront la soirée de gala de la Société de la Légion d'honneur », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  12. « Danse », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  13. Olivier Merlin, « Débuts de M. J.-P. Andréani Rentrée de Mlle Chauvirè », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  14. « Diaghilew à Chaillot », sur www.lemonde.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]