Jean-Marie Barthe
Jean-Marie Barthe | ||||||||
Mgr Jean-Marie Barthe | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Lézignan France |
|||||||
Ordre religieux | Compagnie de Jésus | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 85 ans) Shembaganur, Kodaikanal Inde |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Trichinopoly | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Jean-Marie Barthe, né le à Lézignan près de Lourdes (France) et décédé le à Shembaganur, près de Kodaikanal (Inde), est un missionnaire jésuite français dans l'Inde du Sud qui est, de 1890 à 1913, évêque de Trichinopoly.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Entré dans la Compagnie de Jésus le il parcourt le curriculum ordinaire de la formation jésuite : noviciat à Pau (1869-1871), études de philosophie à Vals (1873-1875) suivies de travail d'éducation dans un collège. Les études de théologie à Vals (1879-1880) sont poursuivies en exil à Uclès, en Espagne (1880-1882). Il y est ordonné prêtre le . Son troisième an se fait sous la direction de Paul Ginhac (1884-1885).
Parti comme missionnaire dans la mission du Maduré, en Inde du Sud (1885) il enseigne quelque temps au collège de Trichinopoly. Bientôt il est appelé à succéder à Alexis Canoz comme évêque du diocèse de Trichinopoly. Il reçoit la consécration épiscopale le , à Ootacamund.
Évêque de Trichinopoly
[modifier | modifier le code]Durant les vingt-trois ans d'épiscopat, Mgr Barthe œuvre avec un certain succès, même si avec grande difficulté à maintenir l'entente entre les factions de son clergé, l'une favorable à la Propaganda Fide et l'autre au Padroado. Il multiplie le nombre de postes missionnaires, ouvre un petit séminaire et surtout le scolasticat jésuite de Shembaganur (1895) qui sera pendant près d'un siècle noviciat, juvénat et philosophat des jésuites de toute l'Inde.
Il ouvre une école normale, des écoles pour filles et une imprimerie. Répondant à son invitation plusieurs ordres et congrégations religieuses s'installent dans son diocèse. À la fin du XIXe siècle un mouvement de conversions au christianisme s'ébauche parmi quelques brahmanes. En particulier le célèbre V. Mahadeva Aiyer reçoit le baptême en 1894.
Pour des raisons de santé, Mgr Barthe renonce à sa charge épiscopale en 1913. Il se retire au scolasticat jésuite de Shembaganur, où il rend encore de nombreux services pastoraux et spirituels. Il y meurt le .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Suau: L'Inde tamoule, H. Oudin, Paris, 1901.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Pierre Suau : L'Inde Tamoule, 1901 (Google books) (Texte en ligne incomplet)
- Ressource relative à la religion :
- Naissance en avril 1849
- Naissance dans les Hautes-Pyrénées
- Décès en novembre 1934
- Jésuite français
- Missionnaire français
- Évêque catholique en Inde
- Évêque français d'un diocèse étranger
- Missionnaire catholique français
- Missionnaire catholique en Inde
- Décès au Tamil Nadu
- Décès à 85 ans
- Évêque catholique français du XIXe siècle
- Évêque catholique français du XXe siècle