Jean Jacoupy
Cet article est une ébauche concernant le catholicisme, un évêque et le Lot-et-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Évêque diocésain Diocèse d'Agen | |
|---|---|
| - | |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activités |
Prêtre catholique (à partir de ), évêque catholique (à partir du ) |
| Consécrateurs |
|---|
Jean Jacoupy est né à Saint-Martin-de-Ribérac le , mort à Bordeaux le , est un prélat français du XIXe siècle, évêque d'Agen.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jean Jacoupy est né dans une obscure famille de Saint-Martin-de-Ribérac. Il est éduqué par le curé de la paroisse et continue sa formation à Périgueux et à Limoges. Devenu prêtre, il est envoyé comme vicaire dans la paroisse de Rousenac. En , il demande un changement et obtient le vicariat de Cumond, près de Saint-Aulaye.
Prêtre réfractaire[modifier | modifier le code]
En , refusant de prêter le serment constitutionnel, il quitte la France pour l'Angleterre où il retrouve l'évêque de Périgueux.
Jean Jacoupy rentre en France en et rencontre à Paris son parent, le général Jacopin. Celui-ci parle de son parent au premier consul. Jean Jacoupy continue son voyage jusqu'à Saint-Martin-de-Ribérac.
Évêque d'Agen[modifier | modifier le code]
Le , le premier consul, Napoléon Bonaparte, le nomme évêque d'Agen. Il reçoit la consécration épiscopale le par le légat du pape. Il a alors écrit au pape pour obtenir la confirmation de l'institution apostolique.
Le précédent évêque d'Agen, Jean-Louis d'Usson de Bonnac, n'avait pas donné sa démission. Jean Jacoupy lui écrit et reçoit la réponse dans laquelle l'ancien évêque lui fait entendre qu'il est toujours l'évêque d'Agen et qu'il considère que le nouvel évêque n'est que l'administrateur du diocèse, malgré la bulle Qui Christi Domini. Ce n'est qu'après les Cent-Jours que Jean-Louis d'Usson de Bonnac a admis cette nomination, lui-même étant nommé aumônier du roi Louis XVIII.
Jacoupy est arrivé à Agen le et a été installé à Saint-Caprais le . L'année suivante, il fait de la collégiale Saint-Caprais la nouvelle cathédrale.
La ville d'Agen est répartie en quatre paroisses : la cathédrale, les Jacobins, Sainte-Foy et Saint-Hilaire. Il va réorganiser les paroisses de son diocèse. Il participe au concile national de et défend les prérogatives du Saint-Siège.
Malade en , il demande au pape Léon XII d'accepter sa démission, ce que ce dernier refuse. Il pense renouveler cette demande en , mais la révolution le dissuade de le faire. Finalement, il fait ses adieux au clergé et aux fidèles de son diocèse le et se retire à Bordeaux.
Il est mort à Bordeaux le .
Distinction[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Le Clergé de France, Tome II.
- Abbé Joseph Barrère, Histoire religieuse & monumentale de diocèse d'Agen depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, volume 2, p. 419-426, chez Achille Chérou, Agen, 1856 (lire en ligne).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Baptiste Delrieu, Notice historique sur la vie et l'épiscopat de monseigneur Jean Jacoupy, évêque d'Agen : précédée d'une notice sur M. L.-A.-Eugène Guillon, chanoine, secrétaire de Mgr Jacoupy, complétée par une notice sur Mgr Jules de Mascaron, évêque et comte d'Agen, imprimerie de Prosper Noubel, Agen, 1874 (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à la vie publique :
