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James Rosenquist

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James Rosenquist
James Rosenquist en 1988.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
James Albert Rosenquist
Pseudonyme
Rosenquist, James AlbertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Représenté par
Lieux de travail
Mouvements
Distinction
Florida Artists Hall of Fame (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

James Rosenquist, né le à Grand Forks (Dakota du Nord) et mort le [1] à New York (État de New York), est un peintre américain de pop art.

James Rosenquist grandit comme enfant unique. Ses parents, Louis et Ruth Rosenquist, d'origine suédoise, sont des pilotes amateurs et déménagent de ville en ville à la recherche de travail, pour finalement s'installer à Minneapolis. Sa mère, elle-même peintre, encourage l'intérêt artistique de son fils. Au lycée, James Rosenquist remporte une bourse d'études à court terme pour étudier à la Minneapolis School of Art. Il étudie ensuite à l'université du Minnesota de 1952 à 1954[2]. En 1955, à l'âge de 21 ans, grâce à une bourse, il s'installe à New York pour étudier à l'Art Students League. En 1960, il s'installe au Coenties Slip à New-York où il partage un studio avec l'artiste minimaliste Charles Hinman[3]. C'est en 1965 que Rosenquist obtient sa renommée internationale avec sa peinture monumentale F-111, qui explorait le complexe militaro-économique qui s'était installé dans la culture américaine. On considère souvent l'œuvre comme étant une déclaration anti-guerre[4].

Influencé par son métier de peintre publicitaire[5], sur de très grands formats, sa perception des choses changera et il peindra des tableaux monumentaux et très colorés, des « fragments de réalité ».

Nombre de peintures de Rosenquist sont inspirées de la publicité. Il réutilise les techniques de son métier de peinture publicitaire. Ses œuvres, utilisant la peinture commerciales, sont souvent de grandes dimensions, et utilise des fragments de publicités, tirés de publicités pour le tabac, les voitures ou les boissons, et d'images culturelles pour souligner la nature écrasante de la publicité. Il cherche ainsi à recréer l'esthétique de la publicité ou des produits et l'élève en tant qu'œuvre d'art. En revanche, bien que ses œuvres aient souvent été comparées à celles d’autres figures clés du pop art, telles qu’Andy Warhol et Roy Lichtenstein, les œuvres de Rosenquist sont uniques dans la mesure où elles utilisaient souvent des éléments du surréalisme en utilisant des fragments de publicités et d’images culturelles pour souligner la nature écrasante des publicités[6].

  • 1974 : Marylin
  • 1980 : Starthief / Voleur d'étoiles, au Musée Ludwig, à Cologne.
  • 1997-1998 :
    • The Swimmer in the Econo-Mist (Painting 1), The Swimmer in the Econo-Mist (Painting 2), The Swimmer in the Econo-Mist (Painting 3), au Deutsche Guggenheim de Berlin.

Notes et références

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  1. « James Rosenquist, pionnier du pop art, est mort à 83 ans », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Art Rabbit, notice biographique à l'occasion de l'Exposition 17 oct. 2019 - 16 nov. 2019 [1]
  3. (en) Nine Artists/Coenties Slip, New York, Whitney Museum of American Art (catalogue d'exposition), 1974
  4. (en) « Flamingo Capsule | Guggenheim Museum Bilbao », sur www.guggenheim-bilbao.eus (consulté le )
  5. Métier qu'il avait commencé à exercer pendant ses études, et qu'il abandonne en 1960, après la chute mortelle d'un de ses camarades d'un échafaudage, cf. Harry Bellet, « James Rosenquist, peintre américain », Le Monde, no 22464,‎ , p. 23 (lire en ligne).
  6. « James Rosenquist Paintings, Bio, Ideas », sur The Art Story (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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