Jakob Binck

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Jakob Binck
Jakob Binck, Autoportrait, vers 1520, estampe, 110 x 76 mm, cat. Bartsch 95.
Naissance
Entre 1490 et 1504
Cologne (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
peintre, graveur et médailleur
signature de Jakob Binck
Signature

Jakob Binck, ou Jacob Bink, est un peintre, graveur aquafortiste et médailleur allemand né à Cologne entre 1494 et 1500[2] et mort à Königsberg en 1569.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Cologne entre 1490 et 1504, Jakob Binck est parfois présenté, sur la foi d'indications données par Joachim von Sandrart dans ses écrits, comme un élève d'Albrecht Dürer. Cependant aucun document d'archive ne confirme cet assertion. Il en est de même de son hypothétique séjour dans l'atelier de Marcantonio Raimondi à Rome. Classé partie des Kleimeister, ou Petits maîtres allemands, il est l'auteur de nombreuses gravures : 240 estampes lui sont aujourd'hui attribuées[1].

Il se rend à Copenhague en 1533 et rentre au service du roi Christian III du Danemark. Il se rend en Suède en 1541 pour réaliser le portrait du roi Gustave Vasa. En 1547, il est engagé par le duc Albert de Prusse. Celui-ci l'envoie en 1549 à Anvers pour superviser la réalisation par Cornelis Floris d'une épitaphe que le duc souhaite dédier à sa défunte première épouse[1]. En 1550, il est envoyé à Holstein pour un projet de construction d'une forteresse. Il voyage ensuite au Danemark, se rend à Lübeck et même en Finlande. Vers 1554, Binck s'établit à Königsberg avec sa famille. Il y meurt le .

Œuvres[modifier | modifier le code]

L'identification de ses estampes n'est pas toujours facile car près d'un tiers de ses réalisations sont des copies de maîtres.

Son monogramme, qu'il ne faut pas confondre avec celui du Monogrammiste IB, est formé de la réunion des lettres ICB (voir signature ci-contre).

Le catalogue de son œuvre gravé a été publié par Bartsch en 1808. Celui-ci a été révisé par Passavant en 1863. Le dernier en date est celui établi par Robert A. Koch en 1978.[3]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Strasbourg 2003.
  2. Dates estimées à partir d'une estampe portant l'inscription « JACOBVS BINCK COLONIENSIS 1530 »[1].
  3. Cf. Bartsch 1808, Passavant 1863, Hollstein 1957 et Koch 1978.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adam Bartsch, Le peintre graveur, vol. 8, Vienne, , p. 249-298.
  • Johann David Passavant, Le peintre graveur, t. 4, Leipsic, , 86-97 p.
  • Eduard Aumüller, Les petits maîtres allemands : Vol. II. Jacques Bink et Alaart Claas (Claaszen), Munich, M. Rieger (G. Himmer), 1881-1893.
  • (en) F. W. H. Hollstein, German engravings, etchings, and woodcuts, 1400-1700 : vol. IV : Beischlag-Brosamer, Amsterdam, Menno Hertzberger, .
  • (en) Robert A. Koch (dir.), « Early German Masters: Jacob Bink, Georg Pencz, Heinrich Aldegrever », dans The Illustrated Bartsch, vol. 16 [ancien vol. 8.3], New York, Abaris Books, (ISBN 0-89835-016-6).
  • Les dieux comme les hommes : La Renaissance dans la gravure germanique au début du XVIe siècle, Strasbourg, Musées de Strasbourg, , 229 p. (ISBN 2-901833-56-X), p. 145-146.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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