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Hugo Boris

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Hugo Boris
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Hugo Boris à la foire du livre 2010 de Brive la Gaillarde
Activité principale
Auteur

Œuvres principales

  • Le Baiser dans la nuque
  • Trois grands fauves

Hugo Boris est un écrivain français né en 1979.

Biographie

Né en 1979, Hugo Boris est diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’École nationale supérieure Louis-Lumière.

En 2003, il est remarqué par sa nouvelle N'oublie pas de montrer ma tête au peuple, publiée au Mercure de France, qui remporte le prix du jeune écrivain.

En 2005, il publie chez Belfond son premier roman, Le Baiser dans la nuque. L'ouvrage, qui décrit la rencontre d'un professeur de piano avec une sage-femme frappée de surdité, est récompensé par le Festival du premier roman de Chambéry et par le prix Emmanuel-Roblès. Le livre rencontre un succès critique et public qui en fait l'un des événements de la rentrée littéraire. Télérama évoque un roman « léger comme une chanson, sombre comme un requiem », d'une écriture qui « laisse toujours passer l’émotion, la poésie, sans mièvrerie », d’un texte qui va « à l’encontre des publications de la rentrée littéraire qui trompettent et tempêtent »[1]. Elle, d'un texte « au rythme soutenu, presque musical, nourri d’une écriture vivante et souvent poignante d’humanité »[2].

En 2007, paraît La Délégation norvégienne, qui développe une intrigue criminelle où l’assassin est le lecteur en personne. Les dernières pages de ce nouveau huis clos, au cœur d’une forêt scandinave, ne sont pas découpées. Le lecteur doit se munir d’un coupe-papier pour les trancher et, ce faisant, commettre un meurtre littéraire. Ce deuxième roman, finaliste du grand prix RTL-Lire, a obtenu le premier prix littéraire des Hebdos en Région[3]. Le Monde des Livres parle d'un roman « ludique comme un Cluedo, troublant comme un Hitchcock »[4]. Lire, d'un auteur qui « est au-delà du procédé, referme le piège et nous tient comme des pantins »[5].

En 2010 paraît Je n’ai pas dansé depuis longtemps, le parcours initiatique d’un cosmonaute soviétique en apesanteur pendant plus de quatre cents jours. L’ouvrage a été récompensé par le prix Amerigo-Vespucci et a été finaliste de nombreux prix, dont le grand prix RTL-Lire, le prix Landerneau, et le prix Françoise-Sagan. Libération estime que Je n’ai pas dansé depuis longtemps fait entrer les cosmonautes en littérature[6] ; Ciel et Espace parle de l’un des meilleurs romans jamais écrits sur l’espace[7],[8]. Le Nouvel Observateur d'un « Jules Verne moderne »[7],[9].

Chacun des livres d’Hugo Boris aborde un genre différent, semble s’en emparer pour l'imiter, puis le déconstruire. En dehors du jeu sur le genre, un certain nombre de thèmes obsessionnels hantent son univers romanesque : l’enfermement, la bestialité, la manipulation. Il se situe à la croisée du réalisme et du fantastique.

Il reconnaît Guy de Maupassant et Michel Tournier comme des influences majeures.

Hugo Boris a également réalisé une dizaine de films courts et a travaillé comme assistant réalisateur sur des documentaires.

Publié en août 2013, Trois Grands Fauves, son nouveau livre, est retenu dans la sélection finale du prix du roman Fnac[10].

Œuvres

Prix

Notes et références

Liens externes