Hortense Berthet

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Hortense Berthet
Image illustrative de l’article Hortense Berthet
Hortense Berthet devant l'abbaye de la Fille-Dieu.
Biographie
Nom de naissance Berthet
Naissance
Villard-sur-Boëge, Haute-Savoie
Drapeau de la France France
Ordre religieux Cistercien
Ordination sacerdotale
Décès (à 81 ans)
Riaz, canton de Fribourg
Drapeau de la Suisse Suisse
Abbesse de l'Église catholique
Bénédiction abbatiale
Mère Abbesse de l'abbaye de la Fille Dieu

Hortense Berthet, née le à Villard-sur-Boëge dans le département de la Haute-Savoie en France[1], et morte le [2] à Riaz dans le canton de Fribourg en Suisse[1], est une femme qui a eu délibérément pour vocation d'entrer dans les ordres, mais seulement après avoir accompli un doctorat en physique nucléaire[3], en l'occurrence à l'Université de Neuchâtel en Suisse [2] et qui deviendra abbesse[4] avant d'exercer sa charge abbatiale à l'abbaye de la Fille-Dieu.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née dans une famille paysanne savoyarde. Docteur en physique nucléaire, à l'âge de 32 ans, elle entre dans les ordres à l'abbaye de Chambarand dans le département de l'Isère puis elle est envoyée en 1973 l'abbaye de la Fille-Dieu en Suisse. Elle en devient l'abbesse deux ans plus tard. Elle est également présidente du regroupement des trente monastères cisterciens de la France du Sud-Ouest[2].

Études[modifier | modifier le code]

Travail en tant que moniale[modifier | modifier le code]

En tant qu'Abbesse de la Fille-Dieu, elle a beaucoup œuvré afin de moderniser l'ordre cistercien. Par exemple en demandant l'égalité entre les abbés et les abbesses au chapitre général. Douée pour les contacts, elle se prêtait volontiers aux interview dans les médias afin de faire connaître davantage l'abbaye de la Fille-Dieu et plus largement l'ordre cistercien.

Le dernier grand chantier de sa charge abbatiale fut de restaurer l'église qui avait été profondément défigurée au début du XIXe siècle. En accord avec les Monuments Historiques et architectes, elle fit restaurer l'église avec des vitraux de Brian Clarke.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Étude de la réaction 17Cl55 (nth, p) 16S35 par émulsion nucléaire spéciale au chlorure d'argent, 1955

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (de) « Hortense Berthet OCSO », sur zisterzienserlexikon.de (consulté le ).
  2. a b et c Reine GOLDSTEIN, « Mère Hortense Berthet, moniale cistercienne, fait partie de ces êtres lumineux qui sont des passeurs participant pleinement à la création du monde en devenir », sur la-croix.com, (consulté le ).
  3. Hortense Berthet, « IÉtude de la réaction 17Cl35 (nth,p) 16S35 par émulsion nucléaire spéciale au chlorure d'argent », sur books.google.fr, (consulté le ).
  4. Jean-Claude Guilbert, « Ils ont tué tous les héros », sur books.google.fr (consulté le ).
  5. (en) « New Scientist », sur books.google.fr, (consulté le ), p. 338.

Liens externes[modifier | modifier le code]