Hippolyte Frandin

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Hippolyte Frandin
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signature de Hippolyte Frandin
Signature

Hippolyte Frandin est un diplomate français, né le 3 janvier 1852 à Agrigente en Sicile, en Italie, et mort en 1926. Il a été consul de France en Corée entre 1890 et 1895.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph Hippolyte Frandin est le fils de Joseph-Hippolyte-Eugène Frandin et de Pauline Lemagne. Ses parents étaient français ; son père était diplomate français lorsqu'il est né le 3 janvier 1852 à Girgenti, en Sicile, en Italie. Sa sœur Elisa Frandin (en) (1859-1911), était une chanteuse d'opéra franco-finlandaise.

Enfance[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Il a étudié à l'école des langues orientales[1],[2].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Chine[modifier | modifier le code]

Il arrive en 1875 en Chine comme élève-interprète. Il devient interprète à Tianjin (en Chine) en 1880, et consul par de 1883 à 1884[1]. Entre 1885 et 1886, il est consul de Canton[1],[3]. En 1886 et 1887, il est vice consul de Hankou[1].

Corée[modifier | modifier le code]

Il nommé le 12 juillet 1890 en tant que consul et commissaire du gouvernement français[4],[5]. Il remplace Victor Collin de Plancy à ce poste du 9 avril 1892 jusqu'au 23 décembre 1895[4],[6]. Son passage n'a pas été apprécié par Gustave Mutel, alors vicaire apostolique de Corée, et Victor Collin de Plancy ne l'apprécie pas vraiment et souhaite retourner en Corée depuis son remplacement[réf. nécessaire].

Autres pays et missions[modifier | modifier le code]

Il est nommé consul à Bogota en Colombie du 23 décembre 1895 au 6 avril 1897, puis consul à Quito, en Équateur du 6 avril 1897 au 7 mai 1902[1].

Il est mandaté par la France pour déterminer le tracé de la frontière entre la colonie française du Tonkin (actuel Vietnam) et la Chine[7] ; il y intervient avec le titre de président de la Commission de délimitation du Tonkin[1].

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Il part en retraite le 27 décembre 1911[1].

Il décède en 1924[2] ou 1926[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i « Ministère de la culture - Base Léonore, Légion d'honneur, Hippolyte Frandin », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. a et b « Aspect des échanges franco-coréens : la réception de la littérature romantique et les traductions du "Rouge et le Noir" » Mi-Hwa Chu, 2012.
  3. https://www.cn.ambafrance.org/La-consule-generale-3794
  4. a et b « Liste chronologique des Ambassadeurs et des représentants officiels de France en Corée », sur La France en Corée - Ambassade de France à Séoul (consulté le )
  5. « Histoire », sur La France en Corée - Ambassade de France à Séoul (consulté le )
  6. (fr + ko) Elisabeth CHABANOL, France/Corée 1886-1905 : Souvenirs de Séoul, Paris, Séoul, Koryŏ Taehakkyo Pangmulgwan, , 256 p. (ISBN 2-85539-621-2 et 978-2-85539-621-7, OCLC 225493022, lire en ligne), p. 133 à 145, chapitre « Le pavillon de la Coprée à l'Exposition universelle de 1900 à Paris »
  7. (en) National Palace Museum, « The Green Borderlands: Treaties and Maps that Defined the Qing's Southwest Boundaries_Erecting Signposts along the Sino-Vietnamese Border in Eastern and Western Guangxi », sur National Palace Museum, (consulté le )
  8. Catalogue BnF, Frandin (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thèse : « Aspect des échanges franco-coréens : la réception de la littérature romantique et les traductions du "Rouge et le Noir" » Mi-Hwa Chu, 2012