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Henri Gaillot

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Henri Gaillot (1896-1944) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent belge du service secret britannique Special Operations Executive.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Hubert Gaillot naît le [1], en Belgique, d'Alexandre et Marie Gaillot.

Recruté par le Special Operations Executive, section F sous le matricule 282433, il accède au grade de lieutenant.

Le , il est commissionné, à Londres. Le 24, il est parachuté en France, pour devenir, avec le nom de guerre « Ignace » et le code opérationnel DEACON (diacre), l’assistant de François Vallée « Oscar », chef du réseau Pearson. Sa mission comporte plusieurs volets : accompagner l’opérateur radio Georges Clément « Édouard » (en tant que garde du corps et porteur de son poste, de place en place), sabotages (usines travaillant pour les Allemands, réservoirs de pétrole et transformateurs électriques), préparation de sabotages ferroviaires pour le jour J.

Le , après que le réseau Pearson s'est effondré, Gaillot cherche à rentrer en Angleterre avec François Vallée. Ils sont arrêtés par la Gestapo au moment de quitter Paris pour une opération de ramassage par Lysander. On les voit pour la dernière fois dans la prison du 3, place des États-Unis. Ils auraient été exécutés à Gross-Rosen en août ou [2] ou le [1].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Henri Gaillot est honoré au mémorial de Valençay (Indre)[2].

Son nom est inscrit sur le panneau 12, colonne 1 du Brookwood Memorial (Surrey).

Au mémorial du camp de concentration de Gross-Rosen, situé près de Rogoźnica (Pologne), une plaque honore la mémoire des dix-neuf agents de la section F qui y ont été exécutés en août-septembre 1944, dont Henri Gaillot. Réalisée en granit local, en provenance d'une carrière où devaient travailler les détenus, elle a été élevée sur l'initiative du Holdsworth Trust.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Gaillot, Henri Hubert », sur Special Forces Roll of Honour (consulté le ).
  2. a et b Annie Pennetier et Françoise Strauss, « GAILLOT Henri, Hubert alias Ignace », sur Le Maitron, 11 octobre 2016, dernière modification le 28 septembre 2018 (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]