Heinrich Bischoff

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Heinrich Bischoff
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Heinrich Bischoff, né le à Montzen et mort le à Aix-la-Chapelle, est un germaniste et historien littéraire belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Heinrich Bischoff naît le à Montzen, étudie à l'université de Liège où il est entre autres étudiant de l'historien Godefroid Kurth, qui l'influence dans son esprit pour la langue allemande en Belgique. De 1887 à 1895 Bischoff enseigne à l'école normale supérieure et à l'université de Liège, puis il enseigne la linguistique et la littérature à l'école normale de Nivelles. En 1895 il devient professeur extraordinaire à l'université de Liège et en 1905 professeur ordinaire, pour des raisons de santé et très probablement de la politique d'après guerre, il quitte son poste en 1920. En 1906 il est un des membres fondateurs de la Société allemande de la province de Liège Deutscher Verein qui siège à Montzen et de la Société Schiller à Liège, qui durant la Première Guerre mondiale doivent cesser leurs activités. Durant sa carrière Bischoff s'investit pour la préservation de la langue allemande dans le sud-est de la province de Luxembourg notamment le pays d'Arlon, dans les communes de langue germanique de l'ancien duché de Limbourg et des Fourons, ce qui était mal vu dans ces régions. Dans sa dernière œuvre terminée en 1939, il réclame une obtention de droits minimaux pour cette population par le gouvernement belge, mais vu les circonstances politiques du moment, le livre n'est publié qu'en 1941 en Allemagne par le Georg Scherdin (de), à cette époque chef du Sicherheitsdienst de la région d'Aix-la-Chapelle[1]. Ce dernier ouvrage, mis à part la préface de l'éditeur Scherdin, n'est certainement pas une publication national-socialiste[2].

Bischoff obtient le Joseph-von-Görres-Preis initiative de la Fondation Alfred Toepfer à l'université de Bonn en [3],[4]. La commune de Raeren lui dédie une rue, la Heinrich-Bischoff-Straße à Hauset, son dernier lieu d'habitation. Heinrich Bischoff meurt le à Aix-la-Chapelle[5] et y est inhumé au Waldfriedhof[6].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Ouvrage sur le drame Zriny du poète allemand Theodor Körner (1891).
  • Ludwig Tieck als Dramaturg, 1897[5].
  • Das deutsche Volkslied, édition Alphonse Willems, Aubel, 1898
  • Die deutsche Sprachdichtung, édition Alphonse Willems, Aubel, 1900[5].
  • Heinrich Hansjakob (de), édition Alfons Siffer, Gand, 1901
  • Richard Bredenbrücker, der südtirolische Dorfdichter. Ein literarische Studie, Alfons Siffer, Gand, 1902 [5].
  • Le lyrisme de Nikolaus Lenau, Vol. 1, Académie royale, Bruxelles, 1923
  • Le lyrisme de Nicolaus Lenau, Vol. 2, Édition de l'auteur, 1924
  • Nikolaus Lenau, Gedichte, Strecker und Schröder, Stuttgart, 1924
  • Notre troisièmme langue nationale, Imprimerie coopérative Lucifer, Bruxelles, 1930
  • Die deutsche Sprache in Belgien. Ihre Geschichte und ihre Rechte, Esch&Cie, Eupen, 1931 (traduction du précédent)
  • Geschichte der Volksdeutschen in Belgien, publié par Georg Scherdin, Heimat-Verlag, Aix-la Chapelle, 1941

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Professor Heinrich Bischoff », Der Landbote, Malmedy,‎ (lire en ligne)
  2. Brève description de la dernière publication
  3. (de) Jan Zimmermann, Die Kulturpreise der Stiftung F.V.S., 1935-1945 : Darstellung und Dokumentation, Christians, , 951 p. (ISBN 9783767213746, lire en ligne), p. 323
  4. (de) « Ehrung eines altdeutschbelgischen Gelehrten », St. Vither Zeitung,‎ (lire en ligne)
  5. a b c et d GS 2011, p. 702.
  6. Bruno Kartheuser (trad. de l'allemand), Les années 30 à Eupen-Malmedy : regard sur le réseau de la subversion allemande, Neundorf, Krautgarten orte, , 184 p. (ISBN 2-87316-007-1), p. 106

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [GS 2011] (de) GS, « Bischoff, Heinrich », dans Deutsches Literatur-Lexikon. Das 20. Jahrhundert, vol. 2, De Gruyter, (lire en ligne), p. 702. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Flory-Jan Hof, « Les difficultés du "Bund der Deutsch Belgier". Heinrich Bischoff face à ses détracteurs », dans La Belgique et ses identités régionales : Pays d'Outre-Meuse et Pays d'Arlon (fin du XIXe et début du XXe siècle), L'Harmattan, , 241 p. (lire en ligne)
  • (de) « Joseph-von-Görres-Preis 1938 : Heinrich Bischoff, Ost-Belgien », dans Griff nach dem Westen, Waxmann Verlag (lire en ligne), p. 1086
  • (de) Heinz Warny, « Heinrich Bischoff – und der Bund der Deutschbelgier », dans Lebensbilder aus Ostbelgien, Vol. 2, Grenz-Echo, (ISBN 9783867121460), p. 24-25

Liens externes[modifier | modifier le code]