Hector Passerin d'Entrèves

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Hector Passerin d'Entrèves
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AosteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Hector Passerin d'Entrèves et Courmayeur[1] (né le à Turin et mort le (à 75 ans) à Aoste) est un juriste et historien italien issu d'une ancienne famille aristocratique de la Vallée d'Aoste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hector Passerin d'Entrèves est le fils de Charles-Pierre (1889-1963) et de Paola marquise de Ferrero di Pallazo et d'Ormea († 1958) il appartient par son père à une vieille famille aristocratique valdôtaine. Il est le neveu d'Alexandre Passerin d'Entrèves.

Diplômé en 1936 de la Faculté de droit de l'Université de Turin après la soutenance d'une thèse sur la pensée de Cesare Balbo entre 1821 et 1824. Cette thèse est à la base de son premier ouvrage « La giovinezza di Cesare Balbo » (1940) où l'auteur montre l'intérêt pour les questions politiques et religieuses qui caractérise l'ensemble de sa production scientifique.

Hector Passerin participe à la Résistance en Vallée d'Aoste, puis il est professeur d'histoire de la Renaissance à la Faculté des Lettres de l'Université de Pise (1948-1961) et titulaire de la chaire d'histoire moderne à la Faculté des sciences politiques de l'Université catholique de Milan (1961-1965). En 1965, il obtient la direction du même sujet d'enseignement à la Faculté de droit de l'Université de Turin, et la chaire de histoire contemporaine. Après la création à Turin en 1969 de la Faculté de science politique, dont il était l'un des promoteurs, il y enseigne jusqu'en 1985 lorsqu'il est devient professeur émérite. Il assume la direction de l'Académie Saint-Anselme dont il est le premier président laïc de 1980 à sa mort.

Pensée[modifier | modifier le code]

Hector Passerin d'Entrèves est défini comme un « Catholique démocrate et réformateur », et à ce titre il se prononce contre l'abrogation de la loi sur le divorce . Ses recherches portent sur la fin du XVIIIe siècle, le « jansénisme toscan » avec ses contributions importantes parues entre 1952 et 1954 dans la revue de Livourne « Quaderni di cultura e storia sociale », la formation de l'Unification de l'Italie (L'ultima battaglia politica del conte di Cavour. I problemi dell'unificazione, (1956), le monde complexe du XIXe siècle en Allemagne, sujet de son dernier livre: Guerra e riforme. La Prussia e il problema nazionale tedesco prima del 1848(1985).

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Ses cours universitaires ont été publiés sous forme de documents, essais, histoire contemporaine, et dans différents médias, des ouvrages collectifs, revues, son volume substantiel la « Rivoluzione francese  »(1958). Il fut un collaborateur fidèle du « Magazine de l'histoire et de la littérature religieuse », publié à Turin à partir de 1965. Il laisse une importante œuvre posthume: « La formazione dello stato unitario » (1993 ), « Religione e lotta politica nell'Ottocento europeo  » (1993 ), « La Toscana civile. Lotte politiche e correnti culturali tra Sette e Ottocento  » (1994).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Parfois italianisé comme Ettore.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert O. J. Van Nuffel « Passerin d'Entreves (Ettore). L'ultima battaglia politica di Cavour  », dans la Revue belge de philologie et d'histoire, 1962, vol. 40, no 2, p. 515-517.
  • Emile Poulat « Gariglio (Bartolo) Passerin d'Entrèves (Ettore) éd Introduzione alla storia del movimento cattolico in Italia » dans Archives des sciences sociales des religions, 1979, vol. 48, no 2, p. 286.

Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]