Gösta Säflund
| Naissance | Uppsala (Suède) |
|---|---|
| Décès |
(à 100 ans) Djursholm (Suède) |
| Nom de naissance |
Lars Gösta Säflund |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Fratrie |
Martin Säflund (d) |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Chaire | |
| Directeur de thèse |
Axel W. Persson (en) |
Lars Gösta Säflund , né le à Uppsala (Suède) et mort le à Djursholm (Suède) où il est inhumé, est un philologue classique, archéologue et historien de l'Antiquité suédois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Universitaire
[modifier | modifier le code]Gösta Säflund obtient un baccalauréat en philosophie en 1925 et une licence en philosophie trois ans plus tard. Il obtient le titre de docteur en philosophie et devient professeur d'antiquités classiques et d'histoire ancienne en 1932[1].
Säflund est nommé directeur par intérim de l'Institut suédois de Rome en 1935, chargé de cours à la « Sigtunaskolan Humanistiska Läroverket » en 1942 et à la « Norrmalms högre allmänna läroverk för flickor » à Stockholm en 1946 ; il est nommé maître de conférences en langue et littérature latines à l'université d'Uppsala la même année. Il est professeur de linguistique classique et de chercheur dans le domains culturel à l'université de Stockholm de 1948 à 1969[1].
Hors de Suède, il enseigne à l'université d'Oxford, à l'université de Princeton et à l'université Columbia de New York[1].
Il est membre de plusieurs sociétés scientifiques, en Suède comme à l'étranger[réf. souhaitée].
Archéologue et historien
[modifier | modifier le code]Säflund participe à des chantiers de fouilles archéologiques en Grèce en 1926, 1934, 1936 et 1937, notamment à Asinè ou dans la vallée de Berbati près d'Argos[2] puis en Turquie en 1949, 1951 et 1953[3].
Sa thèse de doctorat, soutenue en 1932, est consacrée à l'étude de la muraille Servienne de la Rome antique[4]. Il publie des études sur la topographie et l'archéologie de Rome, l'art grec et romain, les Étrusques ainsi qu'en latin et allemand un essai sur le style de Tertullien[5].
Distinctions
[modifier | modifier le code]
Chevalier dans l'Ordre royal de l'Étoile polaire (1955)[6].
Commandeur dans l'Ordre royal de l'Étoile polaire (1966)[7].
_-_Commander_1st_Class.svg){kind=small}
Sélection de publications
[modifier | modifier le code]- (it) Le mura di Roma repubblicana : saggio di archeologia romana, Rome, Lund, C.W.K. Gleerup, , 278 p.
- (la + de) De Pallio und die stylistische Entwicklung Tertullians, Lund, C.W.K. Gleerup, , XI et 233 p.
- (en) Excavations at Berbati, 1936-1937, Stockholm, Almqvist & Wiksell, , 162 p.
- (sv) Etrusker – vad menade ni egentligen? Etruskiskt bildspråk: Symbol och mening, Paul Åströms, , 154 p. (ISBN 9-1860-9888-8).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Gösta Säflund » (voir la liste des auteurs).
- (sv) Lena Jönsson (dir.), Vem är det, Stockholm, Norstedts, , 1308 p. (ISBN 978-9-1728-5042-2, lire en ligne), p. 1106.
- Jean Deshayes, « Gösta Säflund, Excavations at Berbati », Revue des études anciennes, t. LXVIII, nos 3-4, , p. 409-411 (lire en ligne).
- Olivier Henry, Lars Karlsson et Jesper Blid Jesper, « Le sanctuaire de Labraunda. Historique, état des lieux et perspectives de recherche », Anatolia Antiqua, t. XX, , p. 227-260 (DOI 10.3406/anata.2012.1335).
- André Piganiol, « Gösta Säflund, Le mura di Roma repubblicana, Saggio di archeologia romana (Skrifter Utgiuna au Svenska Institutet i Rom, I), 1932 », Revue des études anciennes, t. XXXVI, no 1, , p. 148-149 (lire en ligne).
- Aloïs Gerlo, « Gösta Säflund, De Pallio und die stylistische Entwicklung Tertullians », L'Antiquité classique, t. XXV, no 1, , p. 193-194 (lire en ligne).
- (sv) « Riddare av Kungl. Nordstjärneorden » [PDF], sur Sveriges statskalender, (consulté le ).
- (sv) « Kommendörer av Kungl. Nordstjärneorden » [PDF], sur Sveriges statskalender, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
