Gustave de Pélacot
Gustave-Adolphe de La Rousse de Pélacot | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Le Puy-en-Velay France |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 67 ans) Troyes France |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Constant-Ludovic-Marie Guillois | |||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque de Chambéry | |||||||
Archevêque métropolitain de Chambéry | ||||||||
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Évêque de Troyes | ||||||||
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« Sustineo fidem Dei » (« Je défends la foi de mon Dieu ») | ||||||||
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Gustave de Pélacot, né au Puy-en-Velay le et mort à Troyes le , est un ecclésiastique français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il a été évêque de Troyes de à et archevêque de Chambéry pendant cinq mois, d' à .
Biographie
[modifier | modifier le code]Gustave-Adolphe de La Rousse de Pélacot est né le à Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) d'un père officier de gendarmerie[1]. À 12 ans, il entre au petit séminaire de la Chartreuse où il reste six ans. Il poursuit sa formation au grand séminaire du Puy jusqu'en et termine ses études au séminaire Saint-Sulpice qu'il quitte en . Il est ordonné prêtre le à Paris et retourne ensuite dans sa ville natale[2].
La même année, il est nommé secrétaire particulier de l'évêque du Puy Pierre Le Breton et pro-secrétaire de l'évêché. Durant la guerre franco-prussienne, il est aumônier militaire auprès du 119e de ligne[1]. En remerciement, la jeune république le nomme en chevalier de la légion d'honneur[3]. Il est successivement nommé chanoine honoraire et secrétaire de l'évêché, puis vicaire épiscopal et enfin vicaire général[4].
Il est sacré évêque de Troyes le par l'évêque du Puy Constant Guillois accompagné de l'évêque de Colombie britannique Pierre-Paul Durieu et de l'évêque de Saint-Flour Jean-Marie-François Lamouroux.
Il meurt à Troyes le , quatre mois après sa promotion à l'archevêché de Chambéry, sans avoir pu prendre possession de son nouveau siège[1]. Il est enterré dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur (7 février 1871)[5].
- Membre honoraire de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy[6].
Armes
[modifier | modifier le code]Ecartelé : d'or à la rose de gueules, et échiqueté d'or et d'azur de quatre traits[7].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Décret 7 février 1871 », Journal officiel de la République française, , p. 2 (lire en ligne).
- « Les Pénitents blancs du Puy au XIXe siècle », Cahiers de la Haute-Loire : revue d'études locales, , p. 95 (lire en ligne).
- « Les nouveaux cardinaux », L'Univers, , p. 1 (lire en ligne).
- Edouard Hautcoeur, Nos évêques : photographies et biographies, L. Quarré, , 520 p. (lire en ligne).
- « Tome XXXV - 1889-1897 », Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy, , p. 276 (lire en ligne).
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, , 415 p. (lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cahiers de la Haute-Loire 1969, p. 95
- Haucoeur 1907, p. 84
- Journal officiel de la République française 1871, p. 77
- L'Univers 1898, p. 1
- « Cote LH/2081/61 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Annales de la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy 1898, p. 264
- Saint Saud 1906, p. 182
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à plusieurs domaines :