Aller au contenu

Glyn Philpot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Philpot.

Glyn Philpot
Autoportrait de Glyn Philpot, 1908.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Glyn Warren PhilpotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Lansdowne House (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lambeth School of Art (en)
City and Guilds of London Art School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Glyn Warren Philpot, né le à Clapham (Londres) et mort le à Londres, est un peintre et sculpteur anglais, surtout connu pour ses portraits à l'huile.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Il naît à Clapham, quartier petit-bourgeois de Londres, mais la famille déménage rapidement dans le Kent à Herne. Il étudie à la Lambeth School of Art (connue depuis 1937 comme la City and Guilds of London Art School) en 1900, puis à l'académie Julian de Paris (notamment auprès de Jean-Paul Laurens). Il se convertit au catholicisme à Paris.

Sa première exposition a lieu à la Royal Academy en 1904; il y est élu en 1923. Il est membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers[1] à partir de 1913 et reçoit cette même année une médaille d'or du Carnegie Institute de Pittsburgh.

Philpot se spécialise rapidement dans les portraits, ce qui lui assure des honoraires confortables. Un portrait pouvait être facturé entre 600 et 3 000 livres sterling et il pouvait en faire une douzaine par an[2]. Cela lui permet de voyager en France, en Italie aux États-Unis (où il fait un voyage en 1921) ou en Afrique du Nord, où il a le loisir de trouver des sujets à sa guise dans un style parfois symboliste. Il a peint entre autres les portraits de Siegfried Sassoon[3], d'Oswald Mosley, de Stanley Baldwin, du roi Fouad Ier d'Égypte et d'Oswald Birley. Il peint des sujets à thème religieux au début de sa carrière, puis de nouveau à partir du milieu des années 1920 (l'Ange de l'Annonciation, 1925). Une exposition personnelle est organisée en 1930 à la biennale de Venise. Il passe plusieurs mois à Paris ensuite et expose à Berlin en 1931, où il se rend avec Karl Heinz Müller. Toutefois des toiles sont refusées par la Royal Academy of Arts, comme Guardian of the Flame ou The Great Pan (1930, qu'il détruit ensuite); ce qui lui vaut par la suite, moins de succès et une situation financière moins facile.

Philpot fait la connaissance en de Vivian Forbes[4] alors qu'ils suivaient leurs classes militaires aux Royal Fusiliers à Aldershot. Ils parviennent ensuite au grade d'officier et sont démobilisés en 1917 ; Forbes débute ensuite une carrière de peintre, conseillé par Philpot, et leur relation devient intime[5]. Les deux peintres partagent un appartement et un atelier à Londres à Lansdowne House (Lansdowne Road) entre 1923 et 1935, même s'ils voyagent souvent séparément, Forbes devenant de plus en plus irritable. Philpot meurt d'une attaque cardiaque le et ses funérailles ont lieu le à la cathédrale de Westminster. Son ami Forbes se suicide par surdose de somnifères le lendemain[6].

Glyn Philpot est enterré dans une tombe de granite rose au cimetière de l'église Saint-Pierre de Petersham (Grand Londres)[7]. Il était membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers[8].

Illustrations

[modifier | modifier le code]

Expositions

[modifier | modifier le code]
Philpot en 1916.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ (en) « The International Society of Sculptors, Painters and Gravers », sur université de Glasgow (consulté le ).
  2. ↑ (en) Glyn Philpot, The Fine Art Society, 1997, Londres, p. 7-12, catalogue de l'exposition
  3. ↑ Il fait sa connaissance par l'intermédiaire de Robert Ross, pendant sa convalescence de 1917
  4. ↑ Né en 1891 et futur peintre. Daisy Philpot, sœur de Glyn Philpot, se souvient d'un jeune homme aux yeux bleus perçants
  5. ↑ (en-GB) Annabel Freyberg, « Monday Book: A charmed life tinged with pain », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ (en) Site du musée de Brighton
  7. ↑ (en) Who’s Buried Where in London, by Peter Matthews, Bloomsbury Publishing, Mar 23, 2017, pg 242
  8. ↑ (en) « The International Society of Sculptors, Painters and Gravers », Mapping the Practice and Profession of Sculpture in Britain and Ireland 1851-1951, Université de Glasgow (consulté le )

Annexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
Cimetière de Petersham.
  • (en) JPG Delaney, Glyn Philpot, his Life and Art, 1999.

Liens externes

[modifier | modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Glyn_Philpot&oldid=215868878 ».